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Packaging alimentaire : choix des supports d’impression et normes

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Packaging alimentaire : choix des supports d'impression et normes

Boîte en carton contenant une pizza

Pour se différencier et marquer les esprits, les entreprises du secteur alimentaire (pizzerias, boulangeries, pâtisseries, épiceries, restaurants, etc.) font appel aux services d’imprimeurs pour se fournir en packagings alimentaires personnalisés. Afin de proposer des produits de qualité et respectueux des normes, les imprimeries doivent se procurer des supports adéquats. En effet, les normes de sécurité alimentaire exigent une conformité stricte pour garantir l’innocuité des emballages. À travers cet article, notre objectif est de vous fournir des conseils précis et détaillés.

Normes et règlementations sur les emballages alimentaires

Tous les éléments entrant en contact avec des denrées alimentaires doivent respecter des normes afin d’en valider leur salubrité. Les emballages et packagings alimentaires font partie de ces éléments. Ils doivent être en mesure de ne pas altérer la composition des denrées qu’ils contiennent et ne pas présenter de danger pour la santé humaine. C’est pourquoi, lorsque vous vous fournissez ce type de support, vous devez veiller au respect de certaines certifications et exigences.

Ces normes assurent que les matériaux utilisés pour les emballages alimentaires sont sûrs et conformes aux réglementations. Elles garantissent également que les processus de fabrication respectent des standards stricts pour minimiser les risques de contaminations. Pour l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), les matériaux doivent être exempts de substances nocives qui pourraient migrer dans les aliments. L’hygiène joue un rôle crucial dans la production des emballages. Les installations doivent être propres et suivre des protocoles rigoureux pour éviter toute contamination. La traçabilité des matériaux et des processus est également obligatoire pour assurer la conformité.

Pour en savoir plus à ce sujet :

Choix des supports pour les packagings

Les imprimeries peuvent choisir parmi divers supports pour les emballages alimentaires. Les gobelets en carton sont populaires pour les boissons chaudes et froides. Ils offrent une bonne isolation thermique et sont souvent recyclables. Les emballages en papier kraft sont utilisés pour les sacs à emporter et les emballages alimentaires. Ils sont robustes et respectueux de l’environnement. Les boîtes en carton sont idéales pour les repas à emporter et les pâtisseries. Elles protègent bien les aliments et sont souvent compostables. Les sacs en papier sont utilisés pour les boulangeries et les fruits et légumes. Ils sont biodégradables et peuvent être personnalisés facilement.

Lors du choix des supports, plusieurs critères doivent être pris en compte. Comme nous vous l’expliquions précédemment, la compatibilité alimentaire est primordiale. Les matériaux doivent être approuvés pour un contact direct avec les aliments. La résistance aux graisses est également importante, surtout pour les aliments gras comme les frites ou les beignets. Les propriétés barrières des matériaux doivent être examinées. Par exemple, les matériaux doivent empêcher les fuites et protéger contre l’humidité. Delipac© offre des matériaux écologiques et recyclables, respectant ces critères.

Les matériaux recyclables et écologiques sont de plus en plus demandés. De plus, les emballages en plastique et à usage unique sont interdits. C’est pourquoi il vaut mieux privilégier les packagings en carton recyclable ! Les consommateurs responsables préfèrent des emballages qui minimisent l’impact environnemental. Les emballages en papier kraft, par exemple, sont souvent fabriqués à partir de matériaux recyclés et sont compostables. Ils répondent à la fois aux exigences de durabilité et de sécurité alimentaire.

Techniques d'impression pour emballages alimentaires

En tant qu’imprimerie qui propose l’impression sur packaging alimentaire, il est nécessaire de le faire dans les règles de l’art. C’est-à-dire que les supports, mais aussi les encres utilisés respectent les règlementations CE10/2011 et CE1935/2004.

Utiliser des encres conformes aux normes de sécurité alimentaire est donc un autre point essentiel pour les imprimeurs. Ces encres tendent à minimiser la migration de substances nocives dans les aliments. Par exemple, les encres UV à basse migration ou les encres à base végétale destinées à cet effet sont habituellement utilisées. Elles offrent sécurité et respect des réglementations en vigueur.

Côté impression pure et dure, la flexographie est une solution très utilisée dans le domaine de l’emballage alimentaire. Elle offre une qualité constante et une grande rapidité dans la réalisation. L’offset, quant à elle, garantit des résultats de très haute qualité, adaptés aux emballages premium. Ces techniques permettent de répondre aux besoins spécifiques de chaque projet.

Présentation d’un packaging alimentaire personnalisé

Avantages des packagings alimentaires personnalisés

Les emballages personnalisés permettent de renforcer l’image de marque d’une entreprise. Ils attirent l’attention des consommateurs et créent une identité visuelle forte. Par exemple, une chaîne de restaurants peut utiliser des gobelets en carton avec des designs uniques pour se démarquer.

L’esthétique et la fonctionnalité des emballages sont essentielles pour fidéliser les clients. Un emballage bien conçu améliore l’expérience utilisateur et incite les clients à revenir. Autre exemple, des boîtes en carton pratiques et résistantes au gras pour les pâtisseries peuvent augmenter la satisfaction des clients.

En proposant des emballages alimentaires personnalisés, les imprimeries peuvent aider leurs clients à se différencier et à fidéliser leur clientèle. Cela permet de créer une valeur ajoutée et de renforcer la compétitivité sur le marché.

Vers une imprimerie qui cartonne !

Les normes de sécurité alimentaire, les choix de supports appropriés et les techniques d’impression sont essentiels pour les emballages alimentaires. Les imprimeries doivent s’assurer de proposer des packagings et des encres qui garantissent la sécurité des aliments. Utiliser des supports comme les gobelets en carton et les boîtes en carton Delipac© offre durabilité et respect de l’environnement. Les techniques d’impression, telles que la flexographie, assurent des résultats de haute qualité.

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Signature Pascal Malingue Cadratin Software

Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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Les adhésifs lumineux : l’avenir de la publicité ?

A l’heure où la pollution lumineuse fait débat dans les agglomérations, pourquoi ne pas se tourner vers les adhésifs lumineux ? Voilà quelques années maintenant que cette innovation a fait son entrée sur scène, notamment grâce à Was Light, entreprise lyonnaise. Pourtant, elle semble encore méconnue sur le territoire français bien qu’elle représente une alternative non négligeable aux néons et aux LED. Signalétique, covering ou encore vitrophanie, son application est multiple. Voyons cela de plus près.

Fonctionnement des adhésifs lumineux

Les adhésifs lumineux émettent de la lumière grâce à une source électrique. Nous devrions donc plutôt parler d’adhésifs électroluminescents. En effet, à l’instar de la luminescence qui consiste à utiliser des matériaux qui vont absorber la lumière et la réémettre lorsque vient la nuit ; le principe d’électroluminescence va utiliser l’électricité pour venir activer les composants organiques et chimiques du support.

Un support très fin puisqu’il n’excède généralement pas les 1 mm d’épaisseur ! Fins, souples, résistants et personnalisables, ces adhésifs lumineux peuvent être installés sur de nombreuses surfaces différentes : véhicules, lambrequins, vitrines, et bien plus encore.

Avantages des adhésifs électroluminescents

Selon les statistiques avancées par World Metrics en 2024, 71 % des consommateurs trouvent les publicités sur panneaux d’affichage numériques efficaces pour attirer leur attention. Bien que l’idée ne soit pas de transformer nos villes en un remake du jeu Cyberpunk 2077, les adhésifs lumineux recèlent de nombreux avantages. Le premier étant l’attractivité et la visibilité même par temps brumeux ou en présence de fumée !

Conçus pour durer longtemps tout en consommant peu d’énergie, les adhésifs lumineux ont une consommation d’électricité faible. D’après l’entreprise Was Light, elle serait d’environ 0,15 mA/cm ; ce qui est une belle prouesse.

De plus, la lumière dégagée par ses adhésifs électroluminescents n’est pas aussi agressive que les enseignes lumineuses que nous avons l’habitude de voir en ville. La lumière produite par ses adhésifs est douce et ne produit pas d’effet de halo ou de scintillement.

Cette technologie est donc plus respectueuse des normes contre la pollution lumineuse et nous protège, nous autres êtres humains, ainsi que la faune et la flore des dérèglements que peuvent engendrer les lumières excessives.

Enfin, comme nous vous l’expliquions précédemment, les adhésifs lumineux peuvent être appliqués sur une multitude de supports. Leur flexibilité permet de les découper en diverses formes et tailles pour répondre à différents besoins créatifs et marketing. Que cela soit pour des vitrines, des véhicules ou des panneaux. Cette adaptabilité les rend idéaux pour une variété de projets, des petites enseignes aux grandes installations publicitaires.

Applications concrètes des adhésifs lumineux

Texte lumineux « METROPOLITAIN »

De jour comme de nuit, les films électroluminescents sont parfaits pour attirer l’attention et marquer les esprits. Lorsque la journée bat son plein, il s’agit ni plus ni moins que d’un adhésif tout à fait lambda. Mais alors que la nuit vient et qu’on s’attend à ne plus distinguer son message publicitaire ou son logo, les adhésifs lumineux prennent tout leur sens. Les vitrines de magasin peuvent s’illuminer en douceur et les véhicules se transformer en supports mobiles lumineux. Parfaits donc pour diffuser son identité visuelle en journée et la nuit, que cela soit pour un usage quotidien ou pour des évènements en particulier. Et peu importe que cela soit en intérieur ou en extérieur : les adhésifs de Was Light sont conçus pour résister aux intempéries et aux chocs !

Publicité, oui, mais pas seulement. En voiture, par exemple, alors qu’il est souvent nécessaire d’éclairer par nos feux de circulation les véhicules d’intervention des forces de l’ordre ou des pompiers pour les remarquer, les adhésifs électroluminescents permettent de les distinguer plus aisément. Un fait pratique et notable pour la sécurité des agents sur le terrain !

Vers une publicité innovante

Les adhésifs lumineux transforment la publicité (et la sécurité) en captant efficacement l’attention et en augmentant la visibilité. Ils offrent des avantages uniques en termes de flexibilité, durabilité et efficacité énergétique. Ces technologies sont idéales pour diverses applications, des vitrines aux véhicules publicitaires, en passant par les événements.

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Optimisation de fichiers PAO : vérifications avant impression

Vous venez d’ouvrir votre imprimerie ? Vous débutez dans le monde de l’impression ? Alors l’article que nous allons vous proposer est fait pour vous ! Nous souhaitions revenir sur les fichiers PAO qui peuvent donner tant de soucis aux imprimeurs : corrections à prévoir, valorisation du métier de la PAO auprès des clients… Bref, pour vous éviter de perdre du temps et de gaspiller des ressources, vérifier les fichiers que vous envoient vos clients pour impression est une nécessité. Il se peut même que vous ayez du pain sur la planche avant de les faire partir en production ! Pour cela, nous allons reprendre tous les points à vérifier avant de lancer vos machines d’impression. Des points que vous pourriez très bien transmettre à vos clients disposant des capacités et des ressources pour réaliser de parfaits fichiers !

D’abord, qu’est-ce qu’un fichier PAO ?

Pour les nouveaux arrivants dans le milieu de l’impression comme pour les clients, il est en premier lieu nécessaire de savoir de quoi on parle. Un fichier PAO (Publication Assistée par Ordinateur) est un document numérique utilisé pour préparer et organiser le contenu destiné à l’impression. On y retrouve du texte, des images, des graphiques, de la mise en page… Le rôle principal de ce fichier est donc de servir de modèle numérique pour les imprimeurs. Celui-ci permettra de reproduire avec précision le contenu conçu sur papier ou d’autres supports.

Pour ce faire, trois principaux formats de fichiers sont souvent utilisés :

– Le PDF (Portable Document Format) est l’un des plus utilisés en imprimerie. La raison ? Sa capacité à préserver la mise en page, les polices et les images dans un fichier compact et sécurisé. Il minimise les risques d’altérations accidentelles. Idéal donc pour les documents finis et prêts à imprimer ;

– L’EPS (Encapsulated PostScript) est, lui, utilisé pour les illustrations vectorielles et graphiques de haute qualité. Eh oui, navré de vous décevoir, il n’est pas question de sport ici. Ce format permet un redimensionnement sans perte de qualité et est compatible avec la majorité des logiciels de PAO ;

– Le TIFF (Tagged Image File Format) est préféré pour les images bitmap de haute qualité. C’est un format qui conserve les détails et la profondeur des couleurs. Un choix approprié pour les photographies et illustrations détaillées !

Un autre point important concernant les fichiers PAO sont les couleurs. Pour l’impression, le mode colorimétrique CMJN (Cyan, Magenta, Jaune, Noir) est LE standard. Contrairement au RVB (Rouge, Vert, Bleu) qui est utilisé pour les écrans, le CMJN est conçu pour la reproduction précise de couleurs en utilisant la quantité d’encre nécessaire.

Les vérifications avant impression

Vous pouvez vous retrouver devant plusieurs cas de figure pour un projet d’impression. Soit votre client dispose des compétences et ressources nécessaires pour vous transmettre directement de parfaits fichiers PAO. Soit votre client n’est pas un expert et vous apporte un fichier à retravailler avant impression dont vous aurez la charge de transformer en un fichier PAO digne de ce nom. Dans tous les cas, vous aurez des éléments à connaître, à mettre en place et à vérifier. 

La résolution d’image

Il s’agit là d’un facteur déterminant pour garantir une qualité d’impression la plus optimale possible. Si la résolution de l’image est insuffisante, le rendu sera pixélisé et flou. Autant dire que l’apparence du produit final sera loin d’être parfait. Pour une impression au résultat professionnel et impeccable, il est nécessaire que les images insérées dans le fichier disposent d’une résolution de 300 à 400 dpi.

Les polices et les textes

Un autre vérification essentielle consiste à s’assurer que les polices de caractères sont bien intégrées au fichier et converties en courbes. Cette conversion va transformer le texte en éléments graphiques afin d’éviter les risques de substitution de polices lors de l’impression.

Les marges et les fonds perdus

La bonne configuration de ces éléments a pour but d’éviter les coupures inattendues. Les fonds perdus ajoutent une marge autour de la zone de conception pour compenser les variations de découpe. Il est généralement recommandé de prévoir 3 à 5 mm pour cela. Et pour les marges de sécurité ou zones tranquilles, prévoir 3 mm au minimum et jusqu’à 10 mm à l’intérieur du bord du document en fonction du type de document à imprimer.

Les couleurs et les profils ICC

Nous vous parlions précédemment du mode colorimétrique CMJN. Lors de la préparation ou de la vérification d’un fichier PAO, il faut s’assurer que les couleurs RVB soient bien converties en CMJN pour garantir des couleurs aussi fidèles que possible et minimiser les variations entre ce qui est vu à l’écran et ce qui est imprimé. Mais ce n’est pas tout ! Il faut aussi penser à appliquer des profils ICC (International Color Consortium). Ces derniers standardisent la gestion des couleurs entre différents dispositifs et supports.

Les tons directs et les transparences

Les tons directs sont des encres spécifiques utilisées pour la reproduction de couleurs précises qui ne peuvent être obtenues avec le CMJN standard. Il faut donc que tous ces tons soient correctement définis et nommés dans le fichier. Du côté des transparences, il faut vérifier qu’elles soient correctement aplaties et que les effets soient compatibles avec le processus d’impression choisi.

Logiciels de PAO pour l’optimisation

Photo du logiciel InDesign sur Mac

Que vous cherchiez à vous tourner vers un autre logiciel que le vôtre, à trouver votre tout premier logiciel ou encore, à avoir des ressources à conseiller à vos clients, vous aurez de quoi faire. En effet, les logiciels de PAO sont nombreux.

Adobe InDesign, Affinity Publisher, QuarkXPress, CorelDRAW, Scribus… Les solutions ne manquent pas ! Nous ne pourrons cependant pas vous dire quel est le meilleur. Chacun a ses avantages et ses inconvénients. De plus, le choix d’un tel logiciel dépendra de ce que vous souhaitez en faire. InDesign, par exemple, est l’un des plus utilisés pour la mise en page et l’optimisation des fichiers destinés à l’impression.

Conseiller : satisfaction client garantie

En tant qu’imprimeur, vous êtes à la recherche de la satisfaction de vos clients au travers d’impressions qualitatives et réussies. Pour cela, vous pouvez vous aider en mettant en place plusieurs éléments :

– Allez encore plus loin dans les vérifications des fichiers PAO. Vous pourriez, par exemple, vous assurer que les mentions légales sont bien présentes sur un prospectus ou encore procéder à une relecture du contenu pour corriger d’éventuelles coquilles ;

– Mettez en place une communication efficace auprès de vos clients. Cela vous permettra de vous assurer que les fichiers reçus respectent les normes nécessaires à une impression de qualité. Informez vos clients dès le début du processus sur les exigences spécifiques et les éventuels problèmes à éviter ;

– Proposez des gabarits prêts à l’emploi ou créez des guides clairs et détaillés pour la préparation des fichiers pour aider les clients à fournir des documents de haute qualité prêts à être imprimés ;

Mettez en valeur vos services de PAO en expliquant clairement les avantages de ces services et comment ils peuvent éviter des erreurs et des retards. Cela permettra à vos clients de comprendre leur valeur ajoutée.

Vers une impression optimisée

Vous l’aurez compris, l’optimisation des fichiers PAO est essentielle pour garantir des impressions de haute qualité, réduire les coûts et minimiser les délais de production. Si vous débutez dans le domaine de l’impression, suivez les points de vérification pour ne rien oublier. Ou servez-vous de ces points pour créer des guides à transmettre à vos clients. Mettez en valeur vos services de PAO, communiquez ou bien proposez des gabarits prêts à l’emploi. Le tout est d’arriver à un rendu final optimal et d’obtenir la satisfaction de vos clients.

Pour les imprimeurs souhaitant améliorer leur gestion de production et offrir un service impeccable à leurs clients, nous vous proposons de télécharger la version de démonstration de notre ERP pour imprimeurs. Cet outil optimisera vos processus et vous aidera à maintenir des standards élevés. Contactez-nous pour plus d’informations et découvrez comment notre ERP peut transformer votre imprimerie.

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La psychologie des couleurs dans l’industrie de l’imprimerie

Chers imprimeurs, les couleurs, vous les côtoyez tous les jours et les bonnes associations, vous les connaissez. Vos clients, eux, n’ont pas toujours cette chance. Alors que vous disposiez d’un service de graphisme interne ou non, comprendre et savoir expliquer l’impact des couleurs dans les imprimés marketings et publicitaires est essentiel pour conseiller sereinement et efficacement vos clients. Retrouvez dans cet article les concepts de la psychologie des couleurs avec des explications claires et accessibles.

Comprendre la psychologie des couleurs

La base de la psychologie des couleurs est d’étudier l’impact des couleurs sur les émotions et les comportements humains. Chaque couleur a ses propres caractéristiques pouvant influencer la perception et la prise de décision. C’est en tout cas ce que Johann Wolfgang von Goethe, poète et artiste allemand, a mis en lumière dans son ouvrage de 1810 nommé « Théorie des couleurs ». Ces idées furent initialement rejetées par les scientifiques, mais ont tout de même influencé de nombreux chercheurs et neuropsychologues !

De nos jours, c’est un concept bien ancré qui s’applique à divers domaines (marketing, publicité, design…). Et ce n’est pas sans raison, puisque les couleurs influencent bel et bien les consommateurs. C’est ce que révèle une infographie de KISSmetrics. D’après l’étude réalisée, 85 % des consommateurs considèrent la couleur comme la principale raison pour laquelle ils achètent un produit plutôt qu’un autre. Autant dire que le choix des couleurs pour un logo, un emballage ou une campagne publicitaire peut grandement affecter le succès d’un produit.

En d’autres termes, les couleurs ne se contentent pas d’attirer l’œil. Elles transmettent aussi des messages subliminaux. Des messages qui peuvent renforcer ou affaiblir une marque !

La signification des couleurs

Poteaux en bois colorés de toutes les couleurs

Rouge : passion, urgence, attention

Le rouge est une couleur puissante. Elle capte immédiatement l’attention. C’est une couleur qui symbolise aussi bien la passion, l’énergie ou l’urgence. La marque Coca-Cola en est un exemple parfait. Le rouge est utilisé pour son attrait émotionnel et énergisant. Cette couleur aurait même la capacité de stimuler le désir, voire d’augmenter la fréquence cardiaque ! Ce qui en fait un choix fréquent pour les produits ou les campagnes visant à provoquer une réaction immédiate et impulsive chez les consommateurs.

Bleu : confiance, sérénité, sécurité

Le bleu est souvent utilisé dans les secteurs de la technologie et de la finance afin d’évoquer la fiabilité et la stabilité. Des entreprises comme IBM et Dell ont adopté le bleu. L’idée est de rassurer les clients et de transmettre une image de professionnalisme. Outre l’aspect commercial et marketing, cette couleur a aussi un effet calmant : parfait pour un environnement de travail apaisant !

Jaune : énergie, optimisme, joie

Le jaune transmet des effluves de bonheur et de positivité. Il est généralement utilisé dans les secteurs de l’alimentation ou des jouets pour enfants. C’est en tout cas le parti pris de McDonald’s et de la marque LEGO, afin d’attirer un public jeune et de transmettre ce sentiment de positivité. Petite mise en garde, tout de même, une utilisation excessive du jaune peut causer de la fatigue visuelle ! Cette couleur est donc à utiliser avec parcimonie ou en tant que couleur d’accent.

Vert : nature, santé, richesse

Le vert est une couleur apaisante pour les yeux et symbolise la croissance, l’harmonie. Il est couramment utilisé par des marques tournées vers l’écologie ou financières. Whole Foods ou encore Starbucks utilisent le vert pour associer leurs produits à la nature et à la durabilité.

Orange : dynamisme, enthousiasme, créativité

L’orange est fréquemment utilisé dans le marketing et les appels à l’action en raison de sa capacité à attirer l’attention sans être aussi « agressif » que le rouge. Des marques comme Fanta ou la chaîne de télévision Nickelodeon utilisent cette couleur pour créer une image ludique et dynamique. Cette teinte stimule aussi l’appétit et l’énergie, ce qui en fait un choix assez populaire dans l’industrie alimentaire.

Violet : sagesse, imagination, royauté

Le violet touche différents horizons. A la fois symbole de sagesse et de méditation, il est également associé à l’imagination et à la royauté ou encore la richesse ! On le retrouve aussi bien dans le domaine de la beauté ou des produits haut de gamme (Cadbury ou Hallmark) comme dans le web (Twitch, Yahoo !), voire dans la livraison avec FedEx. C’est une couleur puissante, équilibrée et attrayante qui tire sa force de sa composition : le bleu et le rouge.

Application de cette psychologie à l’imprimerie

Les graphistes au sein de votre imprimerie proposent des créations ou des visuels à vos clients ? Vos clients n’ont pas de réelles connaissances en graphisme ou en marketing et vous apportent des fichiers pour impression ? Vous voilà maintenant armés, vous et vos graphistes, pour pouvoir expliquer et conseiller vos clients sur le choix des couleurs pour leurs projets d’impressions.

Nous espérons que cet article saura vous aider et vous permettre de vous appuyer sur la psychologie des couleurs pour guider vos recommandations. Vous pouvez aller encore plus loin et prévoir des visuels ou des documents explicatifs sur le sujet afin de pouvoir les transmettre à vos clients qui ne disposent pas forcément de charte graphique établie.

Par ailleurs, si vous êtes à la recherche d’un ERP pour imprimeurs performant pour améliorer la gestion de votre imprimerie, vous pouvez télécharger notre version de démonstration gratuitement ! N’hésitez pas également à nous contacter pour obtenir davantage d’informations. En maîtrisant le principe de la psychologie des couleurs, en sachant l’expliquer et en utilisant des outils adaptés comme notre logiciel de gestion, vous pouvez non seulement améliorer vos services, mais aussi offrir de précieux conseils à vos clients !

Et pour en savoir plus sur le graphisme et le métier de la PAO en imprimerie, nous vous recommandons de lire notre article à ce sujet.

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Les enjeux de la qualité d’impression : comment se démarquer ?

Par Pascal Malingue.

Nous travaillons auprès d’imprimeurs et d’industries graphiques depuis maintenant des années. Nous savons à quel point la qualité d’impression peut être un enjeu de taille. En effet, bon nombre de clients basent leur choix de prestataire sur la qualité d’impression proposée. Nous nous sommes donc posé plusieurs questions : comment un imprimeur peut-il se démarquer sur un marché si concurrentiel ? Quels sont les critères de cette qualité tant recherchée ? Et comment allier modernité technologique et exigences traditionnelles ? C’est ce à quoi notre équipe souhaite répondre à travers cet article.

Le contexte actuel dans le secteur de l’imprimerie

Le monde de l’imprimerie est un univers très concurrentiel qui a traversé de nombreux bouleversements ces dernières décennies à la faveur de la digitalisation et de l’évolution technologique. Aujourd’hui la différenciation se joue sur le sur-mesure. Les clients attendent qualité, finitions parfaites, respect de l’environnement…

Un tel contexte force à se dépasser, à innover et à investir dans des technologies de pointe. Certains parviennent à tirer leur épingle du jeu à l’aide de stratégies bien rodées, tandis que d’autres peinent à suivre le rythme. Aujourd’hui, il faut oser, se renouveler et faire preuve d’une adaptabilité hors pair.

La qualité d’impression, de quoi parle-t-on exactement ?

A première vue, lorsqu’on utilise « qualité d’impression », on s’imagine qu’il s’agit simplement d’une jolie image sortir d’une machine. Pourtant derrières ces termes, se cachent des critères bien précis.

Cette qualité d’impression, c’est avant tout une résolution impeccable. Elle se mesure en DPI soit points par pouces. Plus ce chiffre sera élevé, plus l’image sera nette une fois imprimée. Le standard pour une impression professionnelle de qualité s’élève à 300 DPI. Ensuite, la fidélité des couleurs doit être parfaite. Pour ce faire, les profils ICC et la gestion des couleurs entrent en jeu. Ils permettent d’assurer une correspondance de couleurs la plus fidèle possible. Le support joue un rôle important également. Par exemple, un papier bas de gamme voire mal adapté au type d’impression peut tout gâcher. Le grammage, la texture doivent rentrer en ligne de compte. Enfin, les finitions. Un vernis mal appliqué, une découpe imparfaite et l’imprimé perd tout de sa superbe.

Résolution, couleurs, support et finitions sont des points tout aussi importants les uns que les autres. Négliger l’un de ces aspects, c’est prendre le risque de se noyer dans la masse.

Pourquoi la qualité d’impression est-elle essentielle ?

Une impression impeccable est un gage de maîtrise technique et de professionnalisme. Une telle impression témoigne d’une expertise approfondie et d’un équipement de point. Tout ce qui fera revenir un client car il saura qu’il peut vous faire confiance !

De plus, une impression de qualité permet aux imprimeurs de justifier des tarifs compétitifs. Elle ouvre également la porte à des marchés plus spécialisés et premium, où la précision des détails, la richesse des couleurs et la fidélité des reproductions sont les maîtres mots.

En somme, pour un imprimeur, la qualité d’impression n’est pas seulement un avantage concurrentiel, c’est une nécessité. Dans une industrie aussi compétitive, c’est la qualité qui fait la différence et qui garantit la fidélité des clients à long terme.

Techniques pour une impression de qualité supérieure

Les presses offset sont plébiscitées pour leurs résultats d’une grande finesse. L’offset reste donc une technique incontournable. Ses plaques métalliques qui transfèrent l’encre sur le papier, garantissent une reproductibilité et une régularité irréprochables pour les grands tirages.

Quant aux machines d’impression numérique, elles offrent une qualité, une précision et une vitesse d’impression qui rivalisent avec les méthodes traditionnelles. Elles sont très utiles pour les petites séries ou pour répondre à des besoins de personnalisation car elles permettent une grande flexibilité.

Certaines encres ou technologies de finition peuvent également faire la différence. Le plus important est de choisir la technique la plus adaptée au projet. Tout en veillant à s’équiper des technologies garantissant une qualité d’impression supérieure.

Stratégies pour se démarquer via la qualité

Pour renforcer votre position sur le marché, plusieurs solutions s’offrent à vous. Par exemple, s’assurer que vos équipes soient régulièrement formées aux nouveautés, techniques d’impression, etc. En effet, un personnel bien formé sera en mesure d’optimiser les paramètres des machines pour garantir une qualité supérieure à chaque tirage.

Il est également possible d’obtenir des certifications reconnues car elles peuvent être gage de qualité aux yeux des consommateurs.

De nombreuses autres stratégies sont intéressantes comme travailler en étroite collaboration avec des designers et graphistes. Cela vous aidera à comprendre leurs visions et à mieux les transcrire sur papier. L’utilisation de papiers et encres de qualité pourra aussi nettement faire la différence. Et ce d’autant plus s’il s’agit de matériaux durables !

Vous pourriez envisager des portes ouvertes. Celles-ci peuvent être une excellente idée pour montrer vos capacités et la qualité de vos imprimés. Et comme une impression de haute qualité n’exclut pas la responsabilité écologique, vous pouvez proposer des solutions écoresponsables tout en maintenant la qualité.

Pour finir, encouragez vos clients à vous faire des retours sur votre travail. C’est une bonne manière d’améliorer continuellement la qualité et de répondre spécifiquement à leurs attentes.

Misez sur la qualité à tous les niveaux !

Ce n’est qu’en plaçant la qualité au cœur de leurs préoccupations et en s’adaptant continuellement aux exigences du marché que les imprimeurs pourront assurer leur pérennité et leur croissance. Pour ces professionnels, la quête de l’excellence n’est jamais terminée, mais elle demeure un investissement porteur d’avenir.

Si vous cherchez à optimiser davantage vos processus d’impression, nous vous invitons à télécharger la version de démonstration de notre ERP pour imprimeurs et à découvrir comment il peut révolutionner votre chaîne de production.

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La gestion du stress et du bien-être en imprimerie

Par Pascal Malingue.

Dans n’importe quel secteur, le bien-être au travail n’est pas une notion à prendre à la légère. La corrélation entre le bien-être des salariés et la productivité est un fait établi : selon l’OMS, le stress au travail est la source de taux en hausse de morbidité et d’absence durables sur le lieu de travail. Cela engendre une perte significative tant au niveau du personnel qu’au niveau économique d’une entreprise.

Au-delà des chiffres, le bien-être recouvre de nombreux aspects : conditions de travail optimales, environnement serein, reconnaissance des efforts et du travail effectué. Les enjeux sont conséquents tant en termes de santé que de qualité du travail produit. L’imprimerie étant un domaine rythmé et exigeant, nous avons souhaité nous penchons sur les différentes sources de stress dans ce milieu spécifique.

Identifier les sources de stress dans le milieu de l’imprimerie

Qu’on le veuille ou non, les sources de stress pullulent au sein d’une imprimerie. Ces dernières peuvent parfois donner lieu à un terrain fertile pour l’anxiété et les maux psychologiques.

Pour commencer, les délais serrés sont monnaie courante. Les professionnels du secteur sont souvent soumis à une course contre la montre oppressante

La pression inhérente à la satisfaction clientèle pousse inévitablement les acteurs de l’imprimerie à viser l’excellence en matière de qualité, engendrant une anxiété parfois disproportionnée vis-à-vis des aléas techniques qui peuvent surgir. Une machine qui flanche, un logiciel récalcitrant, autant d’imprévus qui ajoutent du grain à moudre dans une journée déjà bien remplie.

L’environnement est aussi un facteur non négligeable. Les nuisances sonores des machines peuvent être une source constante de stress. Selon l’INRS, une exposition prolongée au bruit peut entraîner des troubles du sommeil, des maladies cardiovasculaires et bien entendu, du stress.

Dès lors, il est impératif de braquer les projecteurs sur ces facteurs stressants afin de les contenir et, mieux encore, les prévenir. Cette démarche proactive, loin d’être une lubie, est le sésame vers un environnement de travail plus serein, où chacun pourrait œuvrer en toute quiétude, le regard fixé vers l’objectif commun : la satisfaction du travail bien fait.

Techniques et stratégies pour gérer le stress au travail

Dans le domaine de l’imprimerie, développer et mettre en place des stratégies pour gérer le stress au travail n’est pas une option. C’est une nécessité.

Face aux délais très courts, l’anticipation doit devenir votre maître-mot. Planifier rigoureusement les étapes d’un projet pourra éviter le chaos des dernières heures ! Une bonne organisation du travail pour ainsi limiter le stress et autres troubles comme les musculosquelettiques.

La formation continue s’avère être toujours un bon allié sur lequel s’appuyer. Afin de faire face à la pression pour toujours proposer une qualité irréprochable.

Concernant le bruit ou l’environnement de travail, il est important d’adopter des mesures préventives efficaces. Par exemple, l’installation de systèmes de ventilation adéquats pour les poussières ou l’utilisation de matériel anti-bruit pour minimiser les désagréments. Toutes ces petites choses mises bout à bout permettent d’offrir un cadre de travail plus serein !

En optimisant l’environnement de travail, on favorise un climat serein, réduisant ainsi les sources potentielles de stress et promouvant un bien-être accru au travail. Une démarche qui se révèle être non seulement bénéfique pour la santé des employés, mais également pour la productivité de l’entreprise.

Enfin, n’oublions pas la carte maîtresse : le lâcher-prise. Un art difficile à maîtriser mais essentiel pour maintenir un équilibre psychique stable.

L’imprimerie demande un véritable équipement anti-stress, une panoplie que chaque professionnel se doit de posséder pour naviguer sereinement vers les rivages de la réussite.

Promouvoir le bien-être au travail : un investissement rentable

Selon une étude, les travailleurs heureux sont 13 % plus productifs. Un investissement dans le bien-être au travail est donc loin d’être vain ; il s’agit d’une démarche payante, qui se traduit par des employés plus engagés et une meilleure ambiance au sein des équipes.

D’ailleurs, le célèbre dirigeant de Virgin, Richard Branson a dit « Prenez soin de vos employés, ils prendront soin de votre entreprise. ». Une philosophie qui mise sur l’humain avant tout, et qui en retour favorise une réputation en béton, attire talents et clients grâce à un bouche-à-oreille positif.

Mais comment matérialiser cette préoccupation du bien-être en entreprise ? Des espaces de repos conviviaux, une communication interne transparente, des formations continues, voilà quelques pistes à explorer.

Prendre soin de son équipe, c’est finalement façonner un environnement où chacun peut donner le meilleur de lui-même, une démarche gagnante pour tous. Le bien-être au travail est donc non seulement une éthique mais une stratégie d’entreprise qui ne saurait être sous-estimée.

En somme, le bien-être au travail est un cheminement continu où chaque étape compte. La gestion optimale des plannings et des tâches de chaque service est nécessaire. C’est un sésame pour un environnement de travail serein et efficace.

Notre ERP pour imprimeurs est conçu pour répondre aux besoins spécifiques du secteur de l’imprimerie et des industries graphiques. Nous vous invitons à télécharger la version de démonstration de notre logiciel de gestion afin de découvrir comment il peut transformer votre quotidien.

Pour aller plus loin sur le sujet du bien-être au travail, vous trouverez de nombreuses informations très utiles sur les sites de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) et l’Anact (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail).

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Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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Les tendances dans l’impression d’étiquettes et de packagings

Par Pascal Malingue.

Le secteur de l’impression se trouve à un carrefour où tradition et innovation se rencontrent. D’après un rapport de Smithers, le marché de l’emballage intelligent devrait croître annuellement de 6 % d’ici à 2025. C’est une preuve du virage « vert » et personnalisé pris par le secteur. Ce phénomène se matérialise notamment à travers un design minimaliste. Ce dernier révèle un engagement écologique fort tout en mettant en valeur l’essentiel du produit qu’il contient.

La notion d’accessibilité n’est pas omise. Elle intègre une dimension d’inclusivité comme l’illustrent les étiquettes en braille. Les matériaux biosourcés et les innovations techniques sont de nouveaux objectifs à atteindre pour une imprimerie qui aspire à préserver la planète tout en répondant aux attentes des consommateurs. A travers cet article, l’équipe de Cadratin Software souhaite mettre en lumière que chaque technique d’impression, chaque choix matériel impacte tant l’empreinte écologique que la perception les clients.

Historique et évolution des techniques d’impression

L’impression a bien évolué depuis son berceau en Chine. Alors qu’on gravait jadis sur du bois, ce fut Johannes Gutenberg qui révolutionna l’industrie en 1440 avec l’invention de la presse à imprimer, marquant les prémices de l’imprimerie moderne. Si l’on avance rapidement jusqu’à nos jours, nous aussi nous avons vu l’arrivée d’une nouvelle ère. Celle du numérique. Où la personnalisation et l’écologie arrivent au premier plan, générant ainsi une gamme variée de produits allant des étiquettes aux emballages intelligents.

Ce passage au numérique a ouvert la voie à des designs minimalistes et à une production plus agile et accessible. Selon exactitudeconsultancy.com, le marché mondial des emballages d’impression numérique devrait attendre les 46,82 milliards USD d’ici à 2029 (soit 43,65 milliards d’euros).

De plus en plus, nous sommes confrontés à l’individualisation des packagings avec une focalisation sur le storytelling et l’authenticité. Cette nouvelle perspective incite les entreprises à envisager leurs emballages comme des canevas narratifs. Ces packagings sont propices à l’établissement d’un lien émotionnel fort avec le consommateur.

S’il est une autre tendance forte, c’est bien celle du développement durable. Celle-ci façonne désormais le secteur de l’imprimerie. Des solutions existent comme les encres végétales et les matériaux recyclés, ou par exemple, le papier issu de forêts durablement gérées.

Il y a également le packaging intelligent qui conjugue esthétique et fonctionnalité. Il se reconnaît la plupart du temps à l’aide de QR codes discrètement intégrés qui guident le consommateur vers plus d’informations ou des conseils d’utilisation, créant ainsi une expérience utilisateur optimisée et engageante.

Les choix des consommateurs étant toujours plus éclairés et exigeants, l’industrie doit se réinventer continuellement.

Techniques d’impression et leurs avantages

En matière d’impression d’emballages, trois techniques d’impression se démarquent clairement : l’offset, le numérique et la flexographie.

Commençons par l’offset, ce véritable mastodonte du secteur. Cette technique reste la référence pour les grands tirages. Grâce à sa superbe qualité, elle permet d’atteindre une précision au niveau des couleurs qui est remarquable.

Ensuite, l’impression numérique est souvent utilisée dans les domaines qui attendent beaucoup de personnalisation. Elle offre une grande réactivité et permet de personnaliser à grande échelle !

Enfin, la flexographie est une technique qui apporte accessibilité et rapidité. Elle brille particulièrement dans le secteur de l’emballage alimentaire car elle est compatible avec une grande variété de supports : plastique, carton ondulé…

Ces techniques d’impression permettent d’allier tradition et innovation. Elles favorisent un champ d’exploration riche et varié. Le choix de l’une de ces techniques ou une combinaison d’entre elles s’annonce comme un levier stratégique de taille pour les acteurs de secteur.

Tendances actuelles dans le secteur des emballages

Les emballages écologiques

Au cœur des préoccupations se trouve l’écologie. Les emballages compostables et recyclages réduisent drastiquement l’empreinte carbone des entreprises les utilisant.

Les emballages connectés

Depuis une dizaine d’années déjà, les emballages dits intelligents ont le vent en poupe. Ils peuvent offrir une expérience immersive grâce à la réalité augmentée par exemple. Celle-ci permet une interaction renforcée avec les consommateurs qui peuvent à l’aide d’applications dédiées accéder à plus d’informations et d’interactivité autour du produit. Les QR codes sont aussi un moyen efficace de créer un lien direct et instructif avec le client. Ce fut d’ailleurs le cas pour Tetra Pak France dès 2014 qui permettait aux enfants de découvrir des personnages 3D près de leur pack de lait.

Les emballages minimalistes

Fer de lance de cette approche : Apple. Le géant propose des packagings épurés et réduits à l’essentiel. Ils mettent en avant la sophistication par la simplicité tout en œuvrant pour une réduction des déchets.

Les emballages personnalisés

La personnalisation prend une place considérable dans la stratégie des marques. Une campagne qui a beaucoup fait parler d’elle, est celle de Coca-Cola qui avait su surfer sur cette vague, en mettant en place une campagne où chaque bouteille et canette portait un prénom différent. Cela aura permis à la marque de construire un lien particulier et affectif avec sa clientèle.

L’importance croissante de la durabilité

Notre époque est régie par des enjeux environnementaux importants. Une prise de conscience a fait et continue de faire évoluer le secteur de l’imprimerie vers plus de durabilité. Selon Graphiline, 69 % des français seraient prêts à payer un produit plus cher si son emballage est respectueux de l’environnement. C’est un chiffre assez conséquent et plutôt révélateur ! L’écologie n’est plus une option, mais une nécessité impérative.

Le mouvement vers des solutions durables ne se limite pas qu’à l’utilisation de matériaux recyclés ou biodégradables. Il y a également des techniques d’impression plus écoresponsables : utilisation de technologies à faible consommation énergétique, réduction des déchets lors de la production, etc.

L’émergence des designs minimalistes a joué un rôle en œuvrant pour une réduction de l’empreinte écologie et pour la diminution des matières utilisées.  Certaines entreprises proposent même de remettre au goût du jour le système de consignes en supermarché afin de permettre une réutilisation intelligente des emballages. Le meilleur exemple restant Loop.

Le chemin vers une industrie durable est donc pavé d’innovations, de réflexions et d’ajustements.

Les challenges pour les imprimeurs

Le paysage de l’impression professionnelle est en constante mutation. Les imprimeurs se retrouvent donc face à de nombreux défis. Innover pour des emballages plus durables, jongler entre personnalisation et production de masse. Et les emballages intelligents ne cessent d’intégrer de plus en plus de technologies de pointe comme le décrit l’article de Temera.

Une synergie est donc à mettre en place à travers une collaboration sans faille entre imprimeurs et designers. Un partenariat qui se veut être la réponse à la nécessité de marier esthétique et fonctionnalité. Tout cela appelle à une certaine résilience ainsi qu’une innovation continue en forgeant une voie à la personnalisation, la technologie et la durabilité.

Pour aller plus loin, nous vous invitons à télécharger la version de démonstration de notre ERP dédié aux imprimeurs et industries graphiques afin d’avoir une maîtrise sans faille de vos coûts. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus.

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L’importance de la maintenance préventive en imprimerie

Par Pascal Malingue.

Qualité et efficacité déterminent la satisfaction client et la rentabilité d’une imprimerie. Il est donc important que la chaîne de production soit réglée comme du papier à musique. Et celle-ci repose en grande partie sur les machines d’impression utilisées. La maintenance préventive est un atout à prendre en considération car elle permet d’anticiper les pannes et ainsi éviter les arrêts imprévus voire une baisse de la qualité qui pourraient entraîner des retards et impacter la réputation de la structure. Autrement dit, « il vaut mieux prévenir que guérir » !

Qu’est-ce que la maintenance préventive ?

Comme nous l’évoquions précédemment, elle consiste à effectuer des actions de maintenance régulières pour éviter les pannes et maximiser la durée de vie des équipements. Il s’agit de la méthode « proactive » par excellence.

Toutefois, il est facile de confondre ce type de maintenance avec d’autres. Mais elles ont chacune leurs spécificités et avantages.

La maintenance corrective est, elle, effectuée alors qu’un dysfonctionnement s’est produit. Elle est par définition urgente et imprévue ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires et des retards de production. En d’autres termes, c’est le « mode pompier ».

Il y a également la prédictive qui va encore plus loin que celle qui nous intéresse aujourd’hui. En effet, cette méthode s’appuie sur des données et analyses pour prédire quand une machine est susceptible de tomber en panne. Elle permet de planifier une maintenance juste avant que cela se produise.

Et pour terminer : l’adaptative. Celle-ci vise à adapter l’équipement en fonction des changements environnementaux, aux nouvelles exigences de production. Cela peut inclure des mises à jour logicielles ou des ajustements matériels.

Un investissement rentable pour les imprimeurs

Bien que souvent perçue comme une corvée, du temps perdu ou comme un coût supplémentaire, considérer la maintenance préventive sous cet angle serait une erreur. Une défaillance imprévue pourrait entraîner des coûts de réparation élevés et des retards de production. Alors qu’avec un programme de maintenance préventive rigoureux, les risques de dysfonctionnements seraient considérablement réduits en plus de garantir une plus longue durée de vie à la machine.

De plus, un équipement bien entretenu garantit une meilleure qualité d’impression. Soit une réduction des tirages défectueux, une minimisation des pertes et une optimisation de la production ! En d’autres termes, cela a un impact direct sur la productivité.

En somme, la maintenance préventive devrait être vue comme un investissement stratégique qui permet de garantir rentabilité et pérennité pour l’activité d’un imprimeur.

Comment mettre en place une maintenance préventive ?

La mise en place d’un processus de ce type c’est bien, mais le rendre efficient c’est mieux !

Pour ce faire, il est nécessaire de débuter par une évaluation de l’état de votre matériel. Celle-ci peut être effectuée par des techniciens qui connaissent bien vos machines. Ensuite, il vous faudra prendre connaissance des recommandations constructeurs, des manuels d’utilisation. Cela vous permettra d’apprendre quelles tâches préventives sont à effectuer (inspection visuelle, nettoyage, lubrification, réglages et calibrages, tests et vérifications). Celles-ci varieront en fonction du type de machine (presse offset, imprimantes numériques ou 3D, plotters de découpe, etc.).

Vous devrez également mettre au point une planification stratégique pour déterminer la fréquence des interventions tout en prenant en compte votre calendrier de production. Si les tâches à effectuer peuvent être réalisées par vos équipes, assurez-vous de les sensibiliser et de les former en continu.

Et pour vous aider à évaluer l’efficacité de cette maintenance et de l’ajuster si nécessaire, mettez en place un système de suivi des interventions !

Ce type de maintenance, qu’elle soit réalisée par votre personnel pour les menus tâches ou qu’elle soit réalisée par des techniciens spécialisés pour des tâches nécessitant une bonne expertise de l’appareil, ne doit pas être prise à la légère vu les bienfaits que cela apporte.

Il est judicieux d’externaliser les opérations majeures de maintenance pour une question d’expertise. Les techniciens d’entreprises spécialisées sont en capacité de détecter, de diagnostiquer de résoudre les problèmes qui pourraient échapper à un œil moins aguerri.

Exemples de tâches à effectuer selon les machines

Presse offset

  • Lubrification régulière des pièces le nécessitant afin de réduire l’usure ;
  • Nettoyage des cylindres pour éliminer les résidus d’encre par exemple ;
  • Vérification des joints et courroies qui doivent être en bon état pour éviter tous problèmes ;
  • Contrôle de l’alignement des plaques afin d’assurer une impression précise ;
  • Vérification du système d’alimentation en encre qui évitera les variations de couleur.

Imprimantes numériques

  • Nettoyages des têtes d’impression pour éviter les bavures et marques ;
  • Calibrage régulier afin d’assurer une qualité d’image constante ;
  • Vérification du système de refroidissement pour assurer le bon fonctionnement des composants électroniques ;
  • Mise à jour des logiciels dans le but d’accéder à de nouvelles fonctionnalités par exemple.

Imprimantes 3D

  • Nettoyage de la plateforme d’impression pour garantir une adhérence optimale au matériau ;
  • Lubrification des rails de guidage pour assurer un mouvement fluide du chariot ;
  • Contrôle des buses et des extrudeuses afin d’assurer une distribution uniforme du matériau.

En cas de doute ou de questionnement, référez-vous toujours aux manuels constructeurs ou aux constructeurs directement.

Conclusion

Gain et optimisation de la productivité, réduction des temps d’arrêt… La maintenance préventive, entre techniciens spécialisés, formations et externalisation judicieuse, est une nécessité pour les imprimeries et industries graphiques. Il ne faut donc pas sous-estimer l’impact de telle maintenance sur votre rentabilité.

Et pour suivre vos coûts, gérer votre chaîne de production de façon optimale, notre logiciel de gestion d’imprimerie sera votre meilleur allié. Vous pouvez télécharger notre version de démonstration gratuitement afin de le découvrir !

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L’optimisation de la chaîne de production en imprimerie

Par Pascal Malingue.

Vous le savez, nous le savons, le secteur de l’imprimerie est très concurrentiel. Les clients exigent de la qualité, de la rapidité et tout cela à des coûts compétitifs. Optimiser la chaîne de production est donc une nécessité pour les imprimeurs. Pour ce faire, il ne faut pas se cantonner à un unique point en particulier mais à l’ensemble : processus, ressources humaines, technologies.

Dans cet article, l’équipe de Cadratin Software souhaite vous présenter des solutions éprouvées afin d’obtenir des procédés les plus optimisés possibles. Le but étant d’améliorer votre productivité, de réduire les coûts et de satisfaire voire de dépasser les attentes de vos clients.

Les enjeux de l’optimisation des processus

La chaîne de production d’une imprimerie est constituée de différentes étapes interdépendantes (pré-impression, impression et post-impression). Chacune devant être exécutée avec précision pour garantir non seulement la qualité du produit final mais aussi la rentabilité et la durabilité de l’ensemble du processus.

Et comme nous l’évoquions en introduction : concurrence, clients exigeants, digitalisation sont autant de défis auxquels sont confrontés les imprimeurs. Pour surmonter ces derniers, une chaîne de production fluide de part une bonne optimisation est importante. Elle vous permettra ainsi de minimiser les retards et de maximiser l’efficacité au sein de votre structure.

Si une imprimerie gère parfaitement la pré-impression mais délaisse l’étape de post-impression, elle accusera d’éventuels retards, de l’insatisfaction client et finalement une moindre rentabilité.

A noter également, que ce secteur doit faire face à son impact environnemental. Les clients sont plus enclins à choisir des entreprises éco-responsables. C’est pourquoi, optimiser signifie aussi réduire le gaspillage, préserver les ressources et adopter des pratiques durables.

Optimiser les étapes de pré-impression

Traitement du texte et des images, mise en page, épreuvage et bon à tirer, la pré-impression comporte de nombreuses étapes. Ces dernières peuvent être optimisées à l’aide de technologies éprouvées.

Le soft-proofing ou épreuvage à l’écran : ce type de modules a été ajouté il y a déjà quelques décennies à divers logiciels tels que Photoshop. Cette technique permet de visualiser à l’écran le rendu d’un document imprimé plutôt que de devoir faire cet épreuvage sur papier. L’idée étant de faire en sorte que le rendu soit aussi fidèle que possible par rapport à ce qui est visible à l’écran. Le soft-proofing permet de gagner du temps et de réduire les coûts en minimisant la nécessité d’épreuves papier. Toutefois, l’écran utilisé devra être calibré avec précision pour s’assurer que les couleurs affichées soient le plus proches possible de celles qui seront imprimées.

Le RIP ou Raster Image Processor : plus tout jeune non plus, ce procédé a toujours autant d’atouts. Il s’agit d’un composant logiciel qui convertit les fichiers numériques en format raster (bitmap). Les images et textes contenus dans un fichier PDF par exemple, seront interprétés et convertis en une grille de points comprise par les dispositifs d’impression. Son arrivée a grandement simplifié et accéléré le processus de pré-impression, permettant un contrôle plus précis sur l’aspect final du produit imprimer. Aujourd’hui, les RIP sont adaptés pour différents types d’impression comme l’offset, la flexographie, la gravure et le numérique.

L’automatisation et les intelligences artificielles : l’automatisation des flux de travail a pris son envol dès le début des années 2000 avec l’amélioration des logiciels de gestion de la production. Cela a permis aux imprimeurs de supprimer les étapes manuelles redondantes, de réduire les erreurs et de maximiser la productivité.

L’optimisation de la phase d’impression

L’étape de l’impression est le point central du processus.

Les imprimantes nouvelles générations : dès la fin du 20ème siècle, l’impression numérique a changé la donne dans le secteur de l’imprimerie. Et au fur et à mesure des années, de nombreuses améliorations sont à noter : têtes d’impressions plus performantes, meilleure gestion des couleurs, vitesse d’impression accrue. Ces dernières ont permis de rendre ces machines plus compétitives face aux imprimantes laser ou offset. Avec le numérique, les imprimeurs gagnent en flexibilité notamment pour des tirages en petites séries.

Les encres à séchage rapide : utiliser ce type d’encre, vous permettra de réduire le temps nécessairement consacré au séchage. Certaines de ces encres sont même écologiques et contribuent à une démarche plus durable.

La maintenance préventive : un programme de maintenance régulière permet de minimiser les temps d’arrêt et d’optimiser la qualité d’impression. Des vérifications régulières des appareils sont donc nécessaires. Depuis peu, les intelligences artificielles font parler d’elles, mais elles sont déjà utiles dans le domaine de l’imprimerie. Certains logiciels qui en sont dotés proposent de détecter à l’aide de leur IA quand une machine aura besoin d’une maintenance.

Pour une post-impression optimale

Place maintenant à la finition de l’imprimé. Le découpage automatisé : cette méthode permet d’accélérer considérablement le processus et de minimiser les erreurs de coupe. De nombreuses machines à commandes numériques offrent aujourd’hui des fonctionnalités comme le réglage automatique de la profondeur de coupe, garantissant de ce fait une qualité constante.

La reliure écologique : ce type de reliure permet de réduire l’empreinte environnementale de l’entreprise. Il existe, par exemple, des systèmes de reluire mécanique ou thermique.

Le contrôle qualité automatisé : des solutions existent et permettent de mettre en place un contrôle qualité à l’aide de capteurs et de caméras en mesure de détecter instantanément toute irrégularité ou défaut du produit imprimé. Ces systèmes offrent un suivi sans interruption soit une garantie non négligeable.

Centraliser et piloter la production à l’aide d’un ERP

Les logiciels de gestion dédiés aux imprimeurs comme l’est Cadratin Software, rendent la gestion d’une imprimerie fluide et limpide. Notre solution disponible sur Mac et Windows offre une vue panoramique des opérations : affectez automatiquement les étapes de productions aux postes de travail, pilotez vos stocks, choisissez vos ordres de priorités… Notre ERP vous fera gagner du temps !

Le secteur de l’impression en aura vu des innovations et bouleversements. Mais grâce à celles-ci, chaque étape de la chaîne de production peut être affinée et optimisée. Et si vous souhaitez en savoir plus sur notre ERP pour imprimeurs, vous pouvez télécharger la démo gratuitement !

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Zoom sur l’impression braille : la route vers l’accessibilité

Par Pascal Malingue.

La singularité de l’impression braille en fait une rareté sur le territoire français. Les imprimeries qui proposent des imprimés de ce type sont peu nombreuses. Pourtant, l’histoire de ce langage nous rappelle qu’il est bien plus que cela : c’est une véritable porte sur le monde pour les personnes malvoyantes. Née de Louis Braille au XIXème siècle, cette écriture tactile est un appel à l’inclusion et à l’autonomie.

L’importance du braille ne peut être sous-estimé. D’après la Fédération des aveugles de France, près de 1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision dont 207 000 aveugles ou malvoyants profonds ! Et au-delà de ces chiffres, l’accessibilité devrait être au cœur de nos priorités. Intégrer ce langage aux supports imprimés, que ce soit sur les emballages alimentaires ou les livres est loin d’être un luxe mais bien une nécessité.

Alors que le digital révolutionne le secteur de l’imprimerie, n’est-il pas temps de redonner au braille sa noblesse afin que ce ne soit plus une exception mais la règle ?

Comprendre le braille

Tout jeune adolescent, Louis Braille, atteint de cécité à la suite d’un accident à l’âge de trois ans, met au point un alphabet emprunté à la technique de l’écriture nocturne appelée aussi sonographie inventée par Charles Barbier de la Serre. C’est ainsi que le braille vit le jour.

Aujourd’hui, il demeure un outil d’inclusion indétrônable. Mais force est de constater que son apprentissage et son utilisation sont encore en retrait. En 2018, Handicap.fr rappelait que seulement 15% des personnes malvoyantes étaient en mesure de lire le braille, en France. Un constat qui pousse à réfléchir sur les leviers d’action possibles pour favoriser son apprentissage et son intégration dans divers supports imprimés, favorisant ainsi l’autonomie des personnes malvoyantes.

Techniques d’impression en braille

Les méthodes d’impression sont variées et s’appuient sur des machines innovantes.

On distingue notamment la technique d’embossage. Les embosseuses fonctionnent en créant des points en relief à travers une feuille de papier. Ainsi sont créés des caractères braille perceptibles au toucher. L’Everest est une de celle-ci. Haut de gamme, elle offre une impression braille de qualité. Elle permet une impression recto verso, sans endommager les points du côté opposé.

Certaines imprimantes sont également en mesure de superposer plusieurs couches de vernis UV pour créer un relief 3D sur une grande variété de support. L’intérêt de telles machines, c’est qu’elles permettent de marquer des supports imprimés qui sont à destination de personnes non-voyantes comme des personnes voyantes.

Bien sûr d’autres techniques existent, comme la gravure ou des méthodes qui utilisent la chaleur pour créer du relief.

Des imprimeurs qui ont choisi le braille

En France, quelques imprimeurs se démarquent dans ce domaine, bien qu’ils restent encore rares.

Dans ce contexte, le CTEB (Centre de Transcription et d’Edition en Braille) mérite une mention spéciale. Cette association située à Toulouse est à la fois une maison d’édition proposant des ouvrages destinés aux personnes malvoyantes mais aussi la plus grande imprimerie braille actuellement. Ainsi ils garantissent l’accès à l’information et à la culture pour les personnes non-voyantes ou malvoyantes.

Il y a également l’Association Valentin Haüy* fondée en 1889. Cette dernière a pour mission d’assister les personnes malvoyantes à travers diverses actions dont l’offre d’ouvrages en braille. Elle dispose de deux imprimeries intégrées qui permettent de produire une large gamme de documents en braille.

Pour finir notre présentation des imprimeries braille les plus connues, nous souhaitions aussi vous parler de l’entreprise Laville Braille. C’est une imprimerie spécialisée dans le gaufrage et le thermo relief. Située à Lyon, l’expertise des équipes s’étend à l’élaboration de divers supports : cartes de visite, plaquettes, étiquettes, menus de restaurant, etc. Et le tout en braille !

*A noter que cette association porte le nom de l’un des premiers à s’intéresser aux aveugles et malvoyants : Valentin Haüy. Ce dernier fonda en 1786, à Paris, la première école pour les enfants déficients visuels qui est toujours existante aujourd’hui sous le nom d’INJA.

Imprimerie et braille, la route vers l’inclusion

Bien plus qu’une avancée technique, intégrer le braille c’est endosser une responsabilité sociale et œuvrer pour une société inclusive. La route est encore longue, les procédés restent encore à être perfectionnés. Les délais d’impression sont longs, un livre de poche de 300 pages finira par en faire le double car l’écriture braille nécessite plus de place pour assurer une bonne lecture digitale. Le coût final est donc plus important qu’un livre lambda.

Il est à espérer que les prochaines années soient témoins d’innovations encore inédites permettant d’améliorer encore un peu les techniques d’impression braille. Peut-être arriverons nous à créer un avenir où chaque lettre, chaque image et chaque packaging puissent parler à tous les sens sans exception.

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