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Les enjeux de la qualité d’impression : comment se démarquer ?

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Les enjeux de la qualité d’impression : comment se démarquer ?

Les enjeux de la qualité d’impression : comment se démarquer ?

Par Pascal Malingue.

Nous travaillons auprès d’imprimeurs et d’industries graphiques depuis maintenant des années. Nous savons à quel point la qualité d’impression peut être un enjeu de taille. En effet, bon nombre de clients basent leur choix de prestataire sur la qualité d’impression proposée. Nous nous sommes donc posé plusieurs questions : comment un imprimeur peut-il se démarquer sur un marché si concurrentiel ? Quels sont les critères de cette qualité tant recherchée ? Et comment allier modernité technologique et exigences traditionnelles ? C’est ce à quoi notre équipe souhaite répondre à travers cet article.

Le contexte actuel dans le secteur de l’imprimerie

Le monde de l’imprimerie est un univers très concurrentiel qui a traversé de nombreux bouleversements ces dernières décennies à la faveur de la digitalisation et de l’évolution technologique. Aujourd’hui la différenciation se joue sur le sur-mesure. Les clients attendent qualité, finitions parfaites, respect de l’environnement…

Un tel contexte force à se dépasser, à innover et à investir dans des technologies de pointe. Certains parviennent à tirer leur épingle du jeu à l’aide de stratégies bien rodées, tandis que d’autres peinent à suivre le rythme. Aujourd’hui, il faut oser, se renouveler et faire preuve d’une adaptabilité hors pair.

La qualité d’impression, de quoi parle-t-on exactement ?

A première vue, lorsqu’on utilise « qualité d’impression », on s’imagine qu’il s’agit simplement d’une jolie image sortir d’une machine. Pourtant derrières ces termes, se cachent des critères bien précis.

Cette qualité d’impression, c’est avant tout une résolution impeccable. Elle se mesure en DPI soit points par pouces. Plus ce chiffre sera élevé, plus l’image sera nette une fois imprimée. Le standard pour une impression professionnelle de qualité s’élève à 300 DPI. Ensuite, la fidélité des couleurs doit être parfaite. Pour ce faire, les profils ICC et la gestion des couleurs entrent en jeu. Ils permettent d’assurer une correspondance de couleurs la plus fidèle possible. Le support joue un rôle important également. Par exemple, un papier bas de gamme voire mal adapté au type d’impression peut tout gâcher. Le grammage, la texture doivent rentrer en ligne de compte. Enfin, les finitions. Un vernis mal appliqué, une découpe imparfaite et l’imprimé perd tout de sa superbe.

Résolution, couleurs, support et finitions sont des points tout aussi importants les uns que les autres. Négliger l’un de ces aspects, c’est prendre le risque de se noyer dans la masse.

Pourquoi la qualité d’impression est-elle essentielle ?

Une impression impeccable est un gage de maîtrise technique et de professionnalisme. Une telle impression témoigne d’une expertise approfondie et d’un équipement de point. Tout ce qui fera revenir un client car il saura qu’il peut vous faire confiance !

De plus, une impression de qualité permet aux imprimeurs de justifier des tarifs compétitifs. Elle ouvre également la porte à des marchés plus spécialisés et premium, où la précision des détails, la richesse des couleurs et la fidélité des reproductions sont les maîtres mots.

En somme, pour un imprimeur, la qualité d’impression n’est pas seulement un avantage concurrentiel, c’est une nécessité. Dans une industrie aussi compétitive, c’est la qualité qui fait la différence et qui garantit la fidélité des clients à long terme.

Techniques pour une impression de qualité supérieure

Les presses offset sont plébiscitées pour leurs résultats d’une grande finesse. L’offset reste donc une technique incontournable. Ses plaques métalliques qui transfèrent l’encre sur le papier, garantissent une reproductibilité et une régularité irréprochables pour les grands tirages.

Quant aux machines d’impression numérique, elles offrent une qualité, une précision et une vitesse d’impression qui rivalisent avec les méthodes traditionnelles. Elles sont très utiles pour les petites séries ou pour répondre à des besoins de personnalisation car elles permettent une grande flexibilité.

Certaines encres ou technologies de finition peuvent également faire la différence. Le plus important est de choisir la technique la plus adaptée au projet. Tout en veillant à s’équiper des technologies garantissant une qualité d’impression supérieure.

Stratégies pour se démarquer via la qualité

Pour renforcer votre position sur le marché, plusieurs solutions s’offrent à vous. Par exemple, s’assurer que vos équipes soient régulièrement formées aux nouveautés, techniques d’impression, etc. En effet, un personnel bien formé sera en mesure d’optimiser les paramètres des machines pour garantir une qualité supérieure à chaque tirage.

Il est également possible d’obtenir des certifications reconnues car elles peuvent être gage de qualité aux yeux des consommateurs.

De nombreuses autres stratégies sont intéressantes comme travailler en étroite collaboration avec des designers et graphistes. Cela vous aidera à comprendre leurs visions et à mieux les transcrire sur papier. L’utilisation de papiers et encres de qualité pourra aussi nettement faire la différence. Et ce d’autant plus s’il s’agit de matériaux durables !

Vous pourriez envisager des portes ouvertes. Celles-ci peuvent être une excellente idée pour montrer vos capacités et la qualité de vos imprimés. Et comme une impression de haute qualité n’exclut pas la responsabilité écologique, vous pouvez proposer des solutions écoresponsables tout en maintenant la qualité.

Pour finir, encouragez vos clients à vous faire des retours sur votre travail. C’est une bonne manière d’améliorer continuellement la qualité et de répondre spécifiquement à leurs attentes.

Misez sur la qualité à tous les niveaux !

Ce n’est qu’en plaçant la qualité au cœur de leurs préoccupations et en s’adaptant continuellement aux exigences du marché que les imprimeurs pourront assurer leur pérennité et leur croissance. Pour ces professionnels, la quête de l’excellence n’est jamais terminée, mais elle demeure un investissement porteur d’avenir.

Si vous cherchez à optimiser davantage vos processus d’impression, nous vous invitons à télécharger la version de démonstration de notre ERP pour imprimeurs et à découvrir comment il peut révolutionner votre chaîne de production.

Signature Pascal Malingue Cadratin Software

Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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La gestion du stress et du bien-être en imprimerie

Par Pascal Malingue.

Dans n’importe quel secteur, le bien-être au travail n’est pas une notion à prendre à la légère. La corrélation entre le bien-être des salariés et la productivité est un fait établi : selon l’OMS, le stress au travail est la source de taux en hausse de morbidité et d’absence durables sur le lieu de travail. Cela engendre une perte significative tant au niveau du personnel qu’au niveau économique d’une entreprise.

Au-delà des chiffres, le bien-être recouvre de nombreux aspects : conditions de travail optimales, environnement serein, reconnaissance des efforts et du travail effectué. Les enjeux sont conséquents tant en termes de santé que de qualité du travail produit. L’imprimerie étant un domaine rythmé et exigeant, nous avons souhaité nous penchons sur les différentes sources de stress dans ce milieu spécifique.

Identifier les sources de stress dans le milieu de l’imprimerie

Qu’on le veuille ou non, les sources de stress pullulent au sein d’une imprimerie. Ces dernières peuvent parfois donner lieu à un terrain fertile pour l’anxiété et les maux psychologiques.

Pour commencer, les délais serrés sont monnaie courante. Les professionnels du secteur sont souvent soumis à une course contre la montre oppressante

La pression inhérente à la satisfaction clientèle pousse inévitablement les acteurs de l’imprimerie à viser l’excellence en matière de qualité, engendrant une anxiété parfois disproportionnée vis-à-vis des aléas techniques qui peuvent surgir. Une machine qui flanche, un logiciel récalcitrant, autant d’imprévus qui ajoutent du grain à moudre dans une journée déjà bien remplie.

L’environnement est aussi un facteur non négligeable. Les nuisances sonores des machines peuvent être une source constante de stress. Selon l’INRS, une exposition prolongée au bruit peut entraîner des troubles du sommeil, des maladies cardiovasculaires et bien entendu, du stress.

Dès lors, il est impératif de braquer les projecteurs sur ces facteurs stressants afin de les contenir et, mieux encore, les prévenir. Cette démarche proactive, loin d’être une lubie, est le sésame vers un environnement de travail plus serein, où chacun pourrait œuvrer en toute quiétude, le regard fixé vers l’objectif commun : la satisfaction du travail bien fait.

Techniques et stratégies pour gérer le stress au travail

Dans le domaine de l’imprimerie, développer et mettre en place des stratégies pour gérer le stress au travail n’est pas une option. C’est une nécessité.

Face aux délais très courts, l’anticipation doit devenir votre maître-mot. Planifier rigoureusement les étapes d’un projet pourra éviter le chaos des dernières heures ! Une bonne organisation du travail pour ainsi limiter le stress et autres troubles comme les musculosquelettiques.

La formation continue s’avère être toujours un bon allié sur lequel s’appuyer. Afin de faire face à la pression pour toujours proposer une qualité irréprochable.

Concernant le bruit ou l’environnement de travail, il est important d’adopter des mesures préventives efficaces. Par exemple, l’installation de systèmes de ventilation adéquats pour les poussières ou l’utilisation de matériel anti-bruit pour minimiser les désagréments. Toutes ces petites choses mises bout à bout permettent d’offrir un cadre de travail plus serein !

En optimisant l’environnement de travail, on favorise un climat serein, réduisant ainsi les sources potentielles de stress et promouvant un bien-être accru au travail. Une démarche qui se révèle être non seulement bénéfique pour la santé des employés, mais également pour la productivité de l’entreprise.

Enfin, n’oublions pas la carte maîtresse : le lâcher-prise. Un art difficile à maîtriser mais essentiel pour maintenir un équilibre psychique stable.

L’imprimerie demande un véritable équipement anti-stress, une panoplie que chaque professionnel se doit de posséder pour naviguer sereinement vers les rivages de la réussite.

Promouvoir le bien-être au travail : un investissement rentable

Selon une étude, les travailleurs heureux sont 13 % plus productifs. Un investissement dans le bien-être au travail est donc loin d’être vain ; il s’agit d’une démarche payante, qui se traduit par des employés plus engagés et une meilleure ambiance au sein des équipes.

D’ailleurs, le célèbre dirigeant de Virgin, Richard Branson a dit « Prenez soin de vos employés, ils prendront soin de votre entreprise. ». Une philosophie qui mise sur l’humain avant tout, et qui en retour favorise une réputation en béton, attire talents et clients grâce à un bouche-à-oreille positif.

Mais comment matérialiser cette préoccupation du bien-être en entreprise ? Des espaces de repos conviviaux, une communication interne transparente, des formations continues, voilà quelques pistes à explorer.

Prendre soin de son équipe, c’est finalement façonner un environnement où chacun peut donner le meilleur de lui-même, une démarche gagnante pour tous. Le bien-être au travail est donc non seulement une éthique mais une stratégie d’entreprise qui ne saurait être sous-estimée.

En somme, le bien-être au travail est un cheminement continu où chaque étape compte. La gestion optimale des plannings et des tâches de chaque service est nécessaire. C’est un sésame pour un environnement de travail serein et efficace.

Notre ERP pour imprimeurs est conçu pour répondre aux besoins spécifiques du secteur de l’imprimerie et des industries graphiques. Nous vous invitons à télécharger la version de démonstration de notre logiciel de gestion afin de découvrir comment il peut transformer votre quotidien.

Pour aller plus loin sur le sujet du bien-être au travail, vous trouverez de nombreuses informations très utiles sur les sites de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) et l’Anact (Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail).

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Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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Les tendances dans l’impression d’étiquettes et de packagings

Par Pascal Malingue.

Le secteur de l’impression se trouve à un carrefour où tradition et innovation se rencontrent. D’après un rapport de Smithers, le marché de l’emballage intelligent devrait croître annuellement de 6 % d’ici à 2025. C’est une preuve du virage « vert » et personnalisé pris par le secteur. Ce phénomène se matérialise notamment à travers un design minimaliste. Ce dernier révèle un engagement écologique fort tout en mettant en valeur l’essentiel du produit qu’il contient.

La notion d’accessibilité n’est pas omise. Elle intègre une dimension d’inclusivité comme l’illustrent les étiquettes en braille. Les matériaux biosourcés et les innovations techniques sont de nouveaux objectifs à atteindre pour une imprimerie qui aspire à préserver la planète tout en répondant aux attentes des consommateurs. A travers cet article, l’équipe de Cadratin Software souhaite mettre en lumière que chaque technique d’impression, chaque choix matériel impacte tant l’empreinte écologique que la perception les clients.

Historique et évolution des techniques d’impression

L’impression a bien évolué depuis son berceau en Chine. Alors qu’on gravait jadis sur du bois, ce fut Johannes Gutenberg qui révolutionna l’industrie en 1440 avec l’invention de la presse à imprimer, marquant les prémices de l’imprimerie moderne. Si l’on avance rapidement jusqu’à nos jours, nous aussi nous avons vu l’arrivée d’une nouvelle ère. Celle du numérique. Où la personnalisation et l’écologie arrivent au premier plan, générant ainsi une gamme variée de produits allant des étiquettes aux emballages intelligents.

Ce passage au numérique a ouvert la voie à des designs minimalistes et à une production plus agile et accessible. Selon exactitudeconsultancy.com, le marché mondial des emballages d’impression numérique devrait attendre les 46,82 milliards USD d’ici à 2029 (soit 43,65 milliards d’euros).

De plus en plus, nous sommes confrontés à l’individualisation des packagings avec une focalisation sur le storytelling et l’authenticité. Cette nouvelle perspective incite les entreprises à envisager leurs emballages comme des canevas narratifs. Ces packagings sont propices à l’établissement d’un lien émotionnel fort avec le consommateur.

S’il est une autre tendance forte, c’est bien celle du développement durable. Celle-ci façonne désormais le secteur de l’imprimerie. Des solutions existent comme les encres végétales et les matériaux recyclés, ou par exemple, le papier issu de forêts durablement gérées.

Il y a également le packaging intelligent qui conjugue esthétique et fonctionnalité. Il se reconnaît la plupart du temps à l’aide de QR codes discrètement intégrés qui guident le consommateur vers plus d’informations ou des conseils d’utilisation, créant ainsi une expérience utilisateur optimisée et engageante.

Les choix des consommateurs étant toujours plus éclairés et exigeants, l’industrie doit se réinventer continuellement.

Techniques d’impression et leurs avantages

En matière d’impression d’emballages, trois techniques d’impression se démarquent clairement : l’offset, le numérique et la flexographie.

Commençons par l’offset, ce véritable mastodonte du secteur. Cette technique reste la référence pour les grands tirages. Grâce à sa superbe qualité, elle permet d’atteindre une précision au niveau des couleurs qui est remarquable.

Ensuite, l’impression numérique est souvent utilisée dans les domaines qui attendent beaucoup de personnalisation. Elle offre une grande réactivité et permet de personnaliser à grande échelle !

Enfin, la flexographie est une technique qui apporte accessibilité et rapidité. Elle brille particulièrement dans le secteur de l’emballage alimentaire car elle est compatible avec une grande variété de supports : plastique, carton ondulé…

Ces techniques d’impression permettent d’allier tradition et innovation. Elles favorisent un champ d’exploration riche et varié. Le choix de l’une de ces techniques ou une combinaison d’entre elles s’annonce comme un levier stratégique de taille pour les acteurs de secteur.

Tendances actuelles dans le secteur des emballages

Les emballages écologiques

Au cœur des préoccupations se trouve l’écologie. Les emballages compostables et recyclages réduisent drastiquement l’empreinte carbone des entreprises les utilisant.

Les emballages connectés

Depuis une dizaine d’années déjà, les emballages dits intelligents ont le vent en poupe. Ils peuvent offrir une expérience immersive grâce à la réalité augmentée par exemple. Celle-ci permet une interaction renforcée avec les consommateurs qui peuvent à l’aide d’applications dédiées accéder à plus d’informations et d’interactivité autour du produit. Les QR codes sont aussi un moyen efficace de créer un lien direct et instructif avec le client. Ce fut d’ailleurs le cas pour Tetra Pak France dès 2014 qui permettait aux enfants de découvrir des personnages 3D près de leur pack de lait.

Les emballages minimalistes

Fer de lance de cette approche : Apple. Le géant propose des packagings épurés et réduits à l’essentiel. Ils mettent en avant la sophistication par la simplicité tout en œuvrant pour une réduction des déchets.

Les emballages personnalisés

La personnalisation prend une place considérable dans la stratégie des marques. Une campagne qui a beaucoup fait parler d’elle, est celle de Coca-Cola qui avait su surfer sur cette vague, en mettant en place une campagne où chaque bouteille et canette portait un prénom différent. Cela aura permis à la marque de construire un lien particulier et affectif avec sa clientèle.

L’importance croissante de la durabilité

Notre époque est régie par des enjeux environnementaux importants. Une prise de conscience a fait et continue de faire évoluer le secteur de l’imprimerie vers plus de durabilité. Selon Graphiline, 69 % des français seraient prêts à payer un produit plus cher si son emballage est respectueux de l’environnement. C’est un chiffre assez conséquent et plutôt révélateur ! L’écologie n’est plus une option, mais une nécessité impérative.

Le mouvement vers des solutions durables ne se limite pas qu’à l’utilisation de matériaux recyclés ou biodégradables. Il y a également des techniques d’impression plus écoresponsables : utilisation de technologies à faible consommation énergétique, réduction des déchets lors de la production, etc.

L’émergence des designs minimalistes a joué un rôle en œuvrant pour une réduction de l’empreinte écologie et pour la diminution des matières utilisées.  Certaines entreprises proposent même de remettre au goût du jour le système de consignes en supermarché afin de permettre une réutilisation intelligente des emballages. Le meilleur exemple restant Loop.

Le chemin vers une industrie durable est donc pavé d’innovations, de réflexions et d’ajustements.

Les challenges pour les imprimeurs

Le paysage de l’impression professionnelle est en constante mutation. Les imprimeurs se retrouvent donc face à de nombreux défis. Innover pour des emballages plus durables, jongler entre personnalisation et production de masse. Et les emballages intelligents ne cessent d’intégrer de plus en plus de technologies de pointe comme le décrit l’article de Temera.

Une synergie est donc à mettre en place à travers une collaboration sans faille entre imprimeurs et designers. Un partenariat qui se veut être la réponse à la nécessité de marier esthétique et fonctionnalité. Tout cela appelle à une certaine résilience ainsi qu’une innovation continue en forgeant une voie à la personnalisation, la technologie et la durabilité.

Pour aller plus loin, nous vous invitons à télécharger la version de démonstration de notre ERP dédié aux imprimeurs et industries graphiques afin d’avoir une maîtrise sans faille de vos coûts. Nous restons à votre disposition si vous souhaitez en savoir plus.

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L’importance de la maintenance préventive en imprimerie

Par Pascal Malingue.

Qualité et efficacité déterminent la satisfaction client et la rentabilité d’une imprimerie. Il est donc important que la chaîne de production soit réglée comme du papier à musique. Et celle-ci repose en grande partie sur les machines d’impression utilisées. La maintenance préventive est un atout à prendre en considération car elle permet d’anticiper les pannes et ainsi éviter les arrêts imprévus voire une baisse de la qualité qui pourraient entraîner des retards et impacter la réputation de la structure. Autrement dit, « il vaut mieux prévenir que guérir » !

Qu’est-ce que la maintenance préventive ?

Comme nous l’évoquions précédemment, elle consiste à effectuer des actions de maintenance régulières pour éviter les pannes et maximiser la durée de vie des équipements. Il s’agit de la méthode « proactive » par excellence.

Toutefois, il est facile de confondre ce type de maintenance avec d’autres. Mais elles ont chacune leurs spécificités et avantages.

La maintenance corrective est, elle, effectuée alors qu’un dysfonctionnement s’est produit. Elle est par définition urgente et imprévue ce qui peut entraîner des coûts supplémentaires et des retards de production. En d’autres termes, c’est le « mode pompier ».

Il y a également la prédictive qui va encore plus loin que celle qui nous intéresse aujourd’hui. En effet, cette méthode s’appuie sur des données et analyses pour prédire quand une machine est susceptible de tomber en panne. Elle permet de planifier une maintenance juste avant que cela se produise.

Et pour terminer : l’adaptative. Celle-ci vise à adapter l’équipement en fonction des changements environnementaux, aux nouvelles exigences de production. Cela peut inclure des mises à jour logicielles ou des ajustements matériels.

Un investissement rentable pour les imprimeurs

Bien que souvent perçue comme une corvée, du temps perdu ou comme un coût supplémentaire, considérer la maintenance préventive sous cet angle serait une erreur. Une défaillance imprévue pourrait entraîner des coûts de réparation élevés et des retards de production. Alors qu’avec un programme de maintenance préventive rigoureux, les risques de dysfonctionnements seraient considérablement réduits en plus de garantir une plus longue durée de vie à la machine.

De plus, un équipement bien entretenu garantit une meilleure qualité d’impression. Soit une réduction des tirages défectueux, une minimisation des pertes et une optimisation de la production ! En d’autres termes, cela a un impact direct sur la productivité.

En somme, la maintenance préventive devrait être vue comme un investissement stratégique qui permet de garantir rentabilité et pérennité pour l’activité d’un imprimeur.

Comment mettre en place une maintenance préventive ?

La mise en place d’un processus de ce type c’est bien, mais le rendre efficient c’est mieux !

Pour ce faire, il est nécessaire de débuter par une évaluation de l’état de votre matériel. Celle-ci peut être effectuée par des techniciens qui connaissent bien vos machines. Ensuite, il vous faudra prendre connaissance des recommandations constructeurs, des manuels d’utilisation. Cela vous permettra d’apprendre quelles tâches préventives sont à effectuer (inspection visuelle, nettoyage, lubrification, réglages et calibrages, tests et vérifications). Celles-ci varieront en fonction du type de machine (presse offset, imprimantes numériques ou 3D, plotters de découpe, etc.).

Vous devrez également mettre au point une planification stratégique pour déterminer la fréquence des interventions tout en prenant en compte votre calendrier de production. Si les tâches à effectuer peuvent être réalisées par vos équipes, assurez-vous de les sensibiliser et de les former en continu.

Et pour vous aider à évaluer l’efficacité de cette maintenance et de l’ajuster si nécessaire, mettez en place un système de suivi des interventions !

Ce type de maintenance, qu’elle soit réalisée par votre personnel pour les menus tâches ou qu’elle soit réalisée par des techniciens spécialisés pour des tâches nécessitant une bonne expertise de l’appareil, ne doit pas être prise à la légère vu les bienfaits que cela apporte.

Il est judicieux d’externaliser les opérations majeures de maintenance pour une question d’expertise. Les techniciens d’entreprises spécialisées sont en capacité de détecter, de diagnostiquer de résoudre les problèmes qui pourraient échapper à un œil moins aguerri.

Exemples de tâches à effectuer selon les machines

Presse offset

  • Lubrification régulière des pièces le nécessitant afin de réduire l’usure ;
  • Nettoyage des cylindres pour éliminer les résidus d’encre par exemple ;
  • Vérification des joints et courroies qui doivent être en bon état pour éviter tous problèmes ;
  • Contrôle de l’alignement des plaques afin d’assurer une impression précise ;
  • Vérification du système d’alimentation en encre qui évitera les variations de couleur.

Imprimantes numériques

  • Nettoyages des têtes d’impression pour éviter les bavures et marques ;
  • Calibrage régulier afin d’assurer une qualité d’image constante ;
  • Vérification du système de refroidissement pour assurer le bon fonctionnement des composants électroniques ;
  • Mise à jour des logiciels dans le but d’accéder à de nouvelles fonctionnalités par exemple.

Imprimantes 3D

  • Nettoyage de la plateforme d’impression pour garantir une adhérence optimale au matériau ;
  • Lubrification des rails de guidage pour assurer un mouvement fluide du chariot ;
  • Contrôle des buses et des extrudeuses afin d’assurer une distribution uniforme du matériau.

En cas de doute ou de questionnement, référez-vous toujours aux manuels constructeurs ou aux constructeurs directement.

Conclusion

Gain et optimisation de la productivité, réduction des temps d’arrêt… La maintenance préventive, entre techniciens spécialisés, formations et externalisation judicieuse, est une nécessité pour les imprimeries et industries graphiques. Il ne faut donc pas sous-estimer l’impact de telle maintenance sur votre rentabilité.

Et pour suivre vos coûts, gérer votre chaîne de production de façon optimale, notre logiciel de gestion d’imprimerie sera votre meilleur allié. Vous pouvez télécharger notre version de démonstration gratuitement afin de le découvrir !

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L’optimisation de la chaîne de production en imprimerie

Par Pascal Malingue.

Vous le savez, nous le savons, le secteur de l’imprimerie est très concurrentiel. Les clients exigent de la qualité, de la rapidité et tout cela à des coûts compétitifs. Optimiser la chaîne de production est donc une nécessité pour les imprimeurs. Pour ce faire, il ne faut pas se cantonner à un unique point en particulier mais à l’ensemble : processus, ressources humaines, technologies.

Dans cet article, l’équipe de Cadratin Software souhaite vous présenter des solutions éprouvées afin d’obtenir des procédés les plus optimisés possibles. Le but étant d’améliorer votre productivité, de réduire les coûts et de satisfaire voire de dépasser les attentes de vos clients.

Les enjeux de l’optimisation des processus

La chaîne de production d’une imprimerie est constituée de différentes étapes interdépendantes (pré-impression, impression et post-impression). Chacune devant être exécutée avec précision pour garantir non seulement la qualité du produit final mais aussi la rentabilité et la durabilité de l’ensemble du processus.

Et comme nous l’évoquions en introduction : concurrence, clients exigeants, digitalisation sont autant de défis auxquels sont confrontés les imprimeurs. Pour surmonter ces derniers, une chaîne de production fluide de part une bonne optimisation est importante. Elle vous permettra ainsi de minimiser les retards et de maximiser l’efficacité au sein de votre structure.

Si une imprimerie gère parfaitement la pré-impression mais délaisse l’étape de post-impression, elle accusera d’éventuels retards, de l’insatisfaction client et finalement une moindre rentabilité.

A noter également, que ce secteur doit faire face à son impact environnemental. Les clients sont plus enclins à choisir des entreprises éco-responsables. C’est pourquoi, optimiser signifie aussi réduire le gaspillage, préserver les ressources et adopter des pratiques durables.

Optimiser les étapes de pré-impression

Traitement du texte et des images, mise en page, épreuvage et bon à tirer, la pré-impression comporte de nombreuses étapes. Ces dernières peuvent être optimisées à l’aide de technologies éprouvées.

Le soft-proofing ou épreuvage à l’écran : ce type de modules a été ajouté il y a déjà quelques décennies à divers logiciels tels que Photoshop. Cette technique permet de visualiser à l’écran le rendu d’un document imprimé plutôt que de devoir faire cet épreuvage sur papier. L’idée étant de faire en sorte que le rendu soit aussi fidèle que possible par rapport à ce qui est visible à l’écran. Le soft-proofing permet de gagner du temps et de réduire les coûts en minimisant la nécessité d’épreuves papier. Toutefois, l’écran utilisé devra être calibré avec précision pour s’assurer que les couleurs affichées soient le plus proches possible de celles qui seront imprimées.

Le RIP ou Raster Image Processor : plus tout jeune non plus, ce procédé a toujours autant d’atouts. Il s’agit d’un composant logiciel qui convertit les fichiers numériques en format raster (bitmap). Les images et textes contenus dans un fichier PDF par exemple, seront interprétés et convertis en une grille de points comprise par les dispositifs d’impression. Son arrivée a grandement simplifié et accéléré le processus de pré-impression, permettant un contrôle plus précis sur l’aspect final du produit imprimer. Aujourd’hui, les RIP sont adaptés pour différents types d’impression comme l’offset, la flexographie, la gravure et le numérique.

L’automatisation et les intelligences artificielles : l’automatisation des flux de travail a pris son envol dès le début des années 2000 avec l’amélioration des logiciels de gestion de la production. Cela a permis aux imprimeurs de supprimer les étapes manuelles redondantes, de réduire les erreurs et de maximiser la productivité.

L’optimisation de la phase d’impression

L’étape de l’impression est le point central du processus.

Les imprimantes nouvelles générations : dès la fin du 20ème siècle, l’impression numérique a changé la donne dans le secteur de l’imprimerie. Et au fur et à mesure des années, de nombreuses améliorations sont à noter : têtes d’impressions plus performantes, meilleure gestion des couleurs, vitesse d’impression accrue. Ces dernières ont permis de rendre ces machines plus compétitives face aux imprimantes laser ou offset. Avec le numérique, les imprimeurs gagnent en flexibilité notamment pour des tirages en petites séries.

Les encres à séchage rapide : utiliser ce type d’encre, vous permettra de réduire le temps nécessairement consacré au séchage. Certaines de ces encres sont même écologiques et contribuent à une démarche plus durable.

La maintenance préventive : un programme de maintenance régulière permet de minimiser les temps d’arrêt et d’optimiser la qualité d’impression. Des vérifications régulières des appareils sont donc nécessaires. Depuis peu, les intelligences artificielles font parler d’elles, mais elles sont déjà utiles dans le domaine de l’imprimerie. Certains logiciels qui en sont dotés proposent de détecter à l’aide de leur IA quand une machine aura besoin d’une maintenance.

Pour une post-impression optimale

Place maintenant à la finition de l’imprimé. Le découpage automatisé : cette méthode permet d’accélérer considérablement le processus et de minimiser les erreurs de coupe. De nombreuses machines à commandes numériques offrent aujourd’hui des fonctionnalités comme le réglage automatique de la profondeur de coupe, garantissant de ce fait une qualité constante.

La reliure écologique : ce type de reliure permet de réduire l’empreinte environnementale de l’entreprise. Il existe, par exemple, des systèmes de reluire mécanique ou thermique.

Le contrôle qualité automatisé : des solutions existent et permettent de mettre en place un contrôle qualité à l’aide de capteurs et de caméras en mesure de détecter instantanément toute irrégularité ou défaut du produit imprimé. Ces systèmes offrent un suivi sans interruption soit une garantie non négligeable.

Centraliser et piloter la production à l’aide d’un ERP

Les logiciels de gestion dédiés aux imprimeurs comme l’est Cadratin Software, rendent la gestion d’une imprimerie fluide et limpide. Notre solution disponible sur Mac et Windows offre une vue panoramique des opérations : affectez automatiquement les étapes de productions aux postes de travail, pilotez vos stocks, choisissez vos ordres de priorités… Notre ERP vous fera gagner du temps !

Le secteur de l’impression en aura vu des innovations et bouleversements. Mais grâce à celles-ci, chaque étape de la chaîne de production peut être affinée et optimisée. Et si vous souhaitez en savoir plus sur notre ERP pour imprimeurs, vous pouvez télécharger la démo gratuitement !

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Zoom sur l’impression braille : la route vers l’accessibilité

Par Pascal Malingue.

La singularité de l’impression braille en fait une rareté sur le territoire français. Les imprimeries qui proposent des imprimés de ce type sont peu nombreuses. Pourtant, l’histoire de ce langage nous rappelle qu’il est bien plus que cela : c’est une véritable porte sur le monde pour les personnes malvoyantes. Née de Louis Braille au XIXème siècle, cette écriture tactile est un appel à l’inclusion et à l’autonomie.

L’importance du braille ne peut être sous-estimé. D’après la Fédération des aveugles de France, près de 1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision dont 207 000 aveugles ou malvoyants profonds ! Et au-delà de ces chiffres, l’accessibilité devrait être au cœur de nos priorités. Intégrer ce langage aux supports imprimés, que ce soit sur les emballages alimentaires ou les livres est loin d’être un luxe mais bien une nécessité.

Alors que le digital révolutionne le secteur de l’imprimerie, n’est-il pas temps de redonner au braille sa noblesse afin que ce ne soit plus une exception mais la règle ?

Comprendre le braille

Tout jeune adolescent, Louis Braille, atteint de cécité à la suite d’un accident à l’âge de trois ans, met au point un alphabet emprunté à la technique de l’écriture nocturne appelée aussi sonographie inventée par Charles Barbier de la Serre. C’est ainsi que le braille vit le jour.

Aujourd’hui, il demeure un outil d’inclusion indétrônable. Mais force est de constater que son apprentissage et son utilisation sont encore en retrait. En 2018, Handicap.fr rappelait que seulement 15% des personnes malvoyantes étaient en mesure de lire le braille, en France. Un constat qui pousse à réfléchir sur les leviers d’action possibles pour favoriser son apprentissage et son intégration dans divers supports imprimés, favorisant ainsi l’autonomie des personnes malvoyantes.

Techniques d’impression en braille

Les méthodes d’impression sont variées et s’appuient sur des machines innovantes.

On distingue notamment la technique d’embossage. Les embosseuses fonctionnent en créant des points en relief à travers une feuille de papier. Ainsi sont créés des caractères braille perceptibles au toucher. L’Everest est une de celle-ci. Haut de gamme, elle offre une impression braille de qualité. Elle permet une impression recto verso, sans endommager les points du côté opposé.

Certaines imprimantes sont également en mesure de superposer plusieurs couches de vernis UV pour créer un relief 3D sur une grande variété de support. L’intérêt de telles machines, c’est qu’elles permettent de marquer des supports imprimés qui sont à destination de personnes non-voyantes comme des personnes voyantes.

Bien sûr d’autres techniques existent, comme la gravure ou des méthodes qui utilisent la chaleur pour créer du relief.

Des imprimeurs qui ont choisi le braille

En France, quelques imprimeurs se démarquent dans ce domaine, bien qu’ils restent encore rares.

Dans ce contexte, le CTEB (Centre de Transcription et d’Edition en Braille) mérite une mention spéciale. Cette association située à Toulouse est à la fois une maison d’édition proposant des ouvrages destinés aux personnes malvoyantes mais aussi la plus grande imprimerie braille actuellement. Ainsi ils garantissent l’accès à l’information et à la culture pour les personnes non-voyantes ou malvoyantes.

Il y a également l’Association Valentin Haüy* fondée en 1889. Cette dernière a pour mission d’assister les personnes malvoyantes à travers diverses actions dont l’offre d’ouvrages en braille. Elle dispose de deux imprimeries intégrées qui permettent de produire une large gamme de documents en braille.

Pour finir notre présentation des imprimeries braille les plus connues, nous souhaitions aussi vous parler de l’entreprise Laville Braille. C’est une imprimerie spécialisée dans le gaufrage et le thermo relief. Située à Lyon, l’expertise des équipes s’étend à l’élaboration de divers supports : cartes de visite, plaquettes, étiquettes, menus de restaurant, etc. Et le tout en braille !

*A noter que cette association porte le nom de l’un des premiers à s’intéresser aux aveugles et malvoyants : Valentin Haüy. Ce dernier fonda en 1786, à Paris, la première école pour les enfants déficients visuels qui est toujours existante aujourd’hui sous le nom d’INJA.

Imprimerie et braille, la route vers l’inclusion

Bien plus qu’une avancée technique, intégrer le braille c’est endosser une responsabilité sociale et œuvrer pour une société inclusive. La route est encore longue, les procédés restent encore à être perfectionnés. Les délais d’impression sont longs, un livre de poche de 300 pages finira par en faire le double car l’écriture braille nécessite plus de place pour assurer une bonne lecture digitale. Le coût final est donc plus important qu’un livre lambda.

Il est à espérer que les prochaines années soient témoins d’innovations encore inédites permettant d’améliorer encore un peu les techniques d’impression braille. Peut-être arriverons nous à créer un avenir où chaque lettre, chaque image et chaque packaging puissent parler à tous les sens sans exception.

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Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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L’essentiel de la gestion des stocks en imprimerie

Par Pascal Malingue.

Chez Cadratin Software, nous sommes conscients de l’importance d’avoir une vue d’ensemble des stocks. Une gestion optimisée de ceux-ci peut s’avérer être un véritable pilier de rentabilité pour votre imprimerie. Et des lacunes dans cette gestion peuvent impacter la productivité et les coûts. C’est là que nous intervenons. En tant qu’éditeur d’un ERP dédié aux imprimeurs, nous avons intégré à notre solution des outils précis et intuitifs pour vous aider à maîtriser vos stocks. Et dans cet article, nous souhaitons vous partager les meilleures pratiques pour une gestion des stocks optimale.

Les besoins spécifiques de l’imprimerie

Si l’on compare le secteur de l’imprimeur à d’autres industries, il est facile de se rendre compte que ses besoins en matière de gestion des stocks sont plutôt uniques. Cela pourrait presque s’apparenter à un vrai casse-tête logistique. Et pour cause, ce domaine nécessite une grande diversité de matériaux ! Encres, papiers, plaques, et bien d’autres.

Pour éviter les retards et optimiser la production, la coordination entre les commandes et le stock doit être réglée comme sur du papier à musique. Ce défi se traduit par des fluctuations saisonnières, des demandes de dernières minutes ou encore par des tirages limités.

En imprimerie, gérer son stock revient à devenir jongleur. Cela demande de la finesse, de l’anticipation et un peu de technologie. Et pour que tout roule, un logiciel de gestion, comme celui que nous proposons chez Cadratin, peut se révéler être un allié indéfectible.

Les techniques de prévision

Nous en parlions plus haut : l’anticipation dans l’imprimerie est essentielle. C’est ce qui vous permettra de répondre efficacement aux besoins de vos clients. Mais comment prévoir avec précision les demandes à venir ? En fait, plusieurs solutions s’offrent à vous :

Analyser les ventes passées et les tendances saisonnières peut aider. Toutefois, le passé ne suffit pas toujours. Pour obtenir une vue plus affinée des fluctuations possibles, l’analyse de régression et la moyenne mobile, par exemple, peut être utile.

Se baser sur le principe du flux tendu ou du « juste-à-temps » vous permettra de ne passer commande auprès de vos fournisseurs que lorsqu’une commande client sera confirmée. C’est une bonne solution pour minimiser les coûts de stockage. En revanche, il vous faudra une excellente coordination avec vos fournisseurs !

Classer les articles que vous avez en stock selon leur importance permet de concentrer vos efforts de gestion sur les produits, matériaux les plus critiques. Il s’agit de la méthode ABC. On trie les produits selon trois catégories : « A » seront les plus importants, « B » pour ceux d’importance moyenne et « C » pour les moins importants.

Utiliser la méthode de réapprovisionnement fixe vous permettra de conserver un stock constant. Cela implique de commander la même quantité d’un matériau dès qu’une commande client est passée. Et ce, quel que soit le niveau du stock actuel !

Comment Cadratin Software peut vous aider ?

Pour rester compétitif et efficace, l’adoption d’outils technologiques pertinents est nécessaire. Un must-have pour les imprimeries est d’utiliser un ERP dédié à leur secteur d’activité, comme celui que nous proposons.

Notre solution vous offre une vision globale et intégrée des opérations. Elle vous permettra d’avoir une meilleure coordination entre vos différents services, une traçabilité améliorée de vos commandes et bien entendu, une gestion de stock plus précise !

Mais les avantages ne s’arrêtent pas là. Notre logiciel de gestion facilitera aussi la communication avec vos clients, l’analyse des données de vente, etc. En somme, intégrer un ERP dans votre imprimerie est non seulement judicieux mais aussi essentiel pour la pérennité et la croissance de votre entreprise.

Quelques conseils supplémentaires…

L’optimisation de vos espaces de stockage ne peut qu’être bénéfique. Utilisez la verticalité et la flexibilité. Avoir des zones dédiées pour des matériaux à rotation rapide, par rapport à ceux à rotation lente, peut drastiquement améliorer l’efficacité.

Pour éviter les retards de production liés à des erreurs d’approvisionnements, il faut voir grand. Le choix de vos fournisseurs est primordial. Et avoir une relation solide avec eux aussi ! Et si vous n’êtes pas allergique aux technologies, l’utilisation de plateformes d’achat en ligne, vous simplifiera la tâche.

Faites réaliser des audits ! Loin d’être un terme simplement à la mode, l’audit permet d’avoir une vue d’ensemble de vos opérations, de révéler les points forts et les points à améliorer. Avec les données que vous obtiendrez, vous pourrez procéder à des ajustements bien ciblés, optimiser vos ressources et maximiser votre productivité.

La formation continue et la montée en compétences des équipes sont aussi des leviers à prendre en compte. Et pour cause : maîtriser les dernières techniques, comprendre les nuances de nouveaux matériaux et intégrer des outils technologiques avancés nécessitent une mise à niveau constante.

En conclusion

Le domaine de l’imprimerie demande une expertise pointue et des outils à la hauteur pour la gestion des stocks. Notre solution a été conçue avec la précision requise pour vous guider vers l’excellence opérationnelle. Pour en savoir plus, vous pouvez nous contacter ou télécharger dès à présent notre version de démonstration gratuitement.
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Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application

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L’imprimerie et la gestion des déchets : enjeux et solutions

Par Pascal Malingue.

Pour clôturer notre série d’articles sur l’écoresponsabilité en imprimerie, nous avons choisi le grand sujet de la gestion des déchets. En tant qu’acteur de ce secteur, vous savez que cela peut représenter un défi de taille. Si le grand public est charmé par le produit final, la responsabilité qui pèse sur vos épaules ne s’arrête pas à la livraison. Et tant pour votre image de marque que pour l’environnement, il est vital d’adopter une vision globale, intégrant chaque étape de vos processus, afin d’améliorer votre gestion des déchets.

Les principaux types de déchets générés en imprimerie

En matière de déchets, l’industrie de l’imprimerie, comme tout autre secteur industriel, a un certain poids. De la conception à l’impression finale, chaque étape du processus contribue à générer des déchets : passes et rognures, impressions défectueuses, encres résiduelles et solvants usagés, plaques d’impression, emballages de matières premières, produits de nettoyage, eaux usées… Comprendre la nature des déchets, c’est la première étape pour les réduire à la source.

Ces déchets se divisent en deux catégories : les banals et les dangereux.

Pour les premiers, bien que non souhaitables, ne présentent pas un danger immédiat pour la santé humaine ou l’environnement. Les rognures de papier, les cartons et certains types d’emballages tombent généralement dans cette catégorie. La plupart de ces matériaux doivent être envoyés vers des installations de recyclage afin d’être revalorisés.

Quant aux déchets dangereux, ils posent un risque significatif et exigent une manipulation et une élimination plus strictes. Cela inclut des solvants usagés, certaines encres résiduelles et les produits de nettoyage chimique. Ces substances peuvent être inflammables, toxiques, ou corrosives et leur mauvaise gestion peut entraîner des conséquences graves tant pour la santé que pour l’environnement.

Ce que dit la loi sur la gestion des déchets

« Tout producteur ou détenteur de déchets est responsable de la gestion de ces déchets jusqu’à leur élimination ou valorisation finale, même lorsque le déchet est transféré à des fins de traitement à un tiers. » Article L541-2 du Code de l’environnement. Les activités industrielles sont donc rigoureusement encadrées, y compris celles du secteur de l’imprimerie. Pour répondre aux règlementations des principes sont à respecter.

Pour commencer, il est nécessaire de classifier et d’étiqueter correctement les déchets. Notamment pour faire la distinction entre les déchets banals et les déchets dangereux dont nous parlions plus haut. Cela permet de définir le traitement adéquat pour chaque type de déchet. Le stockage doit également être pris au sérieux, surtout pour les déchets dangereux. Des contenants spécifiques et des zones dédiées sécurisées sont nécessaires pour minimiser les risques d’accident.

Concernant leur collecte, transport et élimination, il faut impérativement faire appel à des entreprises agréées. Les déchets dangereux nécessitent des précautions supplémentaires et ne peuvent être mélangés avec d’autres déchets. D’autant plus que différents traitements sont applicables. Le recyclage est favorisé pour les déchets de papier, cartons par exemple. Tandis que les déchets dangereux peuvent nécessiter un traitement chimique, une incinération particulière voire un confinement.

Vous avez aussi la responsabilité d’établir et de tenir un registre de suivi des déchets, indiquant les quantités, les types et méthodes de traitement utilisées. Ce document peut être soumis à des contrôles par les autorités compétentes lors d’inspections.

De plus, certaines catégories de déchets nécessitent une déclaration aux autorités locales ou régionales. Par exemple, la production de déchets dangereux doit souvent être déclarée à la préfecture du département où se trouve l’installation.

Des solutions pour une gestion plus « green »

Une prise de conscience croissante de l’impact environnemental des déchets pousse les industries graphiques à évoluer. De nombreuses imprimeries adoptent des pratiques plus durables et responsables : utiliser des encres dites plus « vertes », des matériaux revalorisés comme le papier recyclé, utiliser du papier provenant de forêts durablement gérées, se tourner vers des certifications environnementales ou des écolabels, établir des partenariats (entreprises de recyclage, éco-organismes…) ou encore négocier auprès des fournisseurs pour réduire les emballages…

Avec toutes ces alternatives et possibilité à leur portée, les imprimeurs peuvent améliorer leurs processus afin de réduire leurs déchets et notamment leurs déchets dits dangereux.

Les avantages d'une bonne gestion des déchets

L’optimisation de votre gestion des déchets peut vous apporter beaucoup.

En effet, l’engagement en faveur de l’écologie est devenu un atout majeur pour une bonne image de marque. Mettre en avant une démarche d’impression respectueuse de l’environnement peut être un facteur décisif pour le choix des clients. C’est un avantage concurrentiel non négligeable !

Concernant le personnel, les avantages sont également au rendez-vous. Les employés se sentent généralement plus engagés et valorisés lorsqu’ils travaillent pour une entreprise ayant des valeurs écologiques affirmées. Vous y gagnerez une meilleure productivité, moins de turn-over et vous renforcez le sentiment d’appartenance à l’entreprise.

Ainsi, la gestion écologique des déchets dépasse le simple cadre environnemental pour s’inscrire dans une stratégie globale bénéfique à l’entreprise, tant sur le plan financier que social.

Le mot de la fin

Imprimerie et démarche écologique sont intimement liées. Il est donc capital pour les imprimeurs de transformer leurs méthodes. Non seulement cette transition promet des avantages économiques mais elle renforce aussi la responsabilité sociale de l’entreprise. Pour chaque acteur de ce secteur, c’est une opportunité inouïe de faire partie de cette évolution, tout en proposant une valeur ajoutée à ses clients.

Pour ce qui est de la gestion de votre imprimerie, l’équipe de Cadratin Software propose un ERP dédié aux imprimeurs. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter ou bien à télécharger la version de démonstration gratuitement.

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Imprimerie écoresponsable : zoom sur les encres

Par Pascal Malingue.

À la suite de notre article précédemment publié, axé sur l’impression sur des matériaux recyclés, il nous semblait judicieux de creuser encore plus le sujet de l’éco-responsabilité dans le secteur de l’imprimerie. Si le choix du support joue un rôle capital, l’encre utilisée n’est pas en reste.

Alors que nous naviguons déjà en plein cœur de la révolution « verte », l’encre se trouve au centre des débats. Historiquement, son impact environnemental n’était pas des moindres. En effet, certaines encres utilisées dites minérales contiennent des solvants volatils et polluants. Toutefois, les encres écologiques à base d’eau ou de produits végétales, ont permis de réinventer les standards de l’impression.

Historique et émergence des encres « écologiques »

Depuis l’Antiquité, l’encre fut utilisée dans diverses formes d’impression. L’impression moderne n’a véritablement débuté qu’au 15ème siècle avec l’invention de la presse d’imprimerie par Johannes Gutenberg avec ses caractères en métal réutilisables et interchangeables. A cette époque, l’encre étant à base d’huile, elle était épaisse et brillante.

Puis, le temps de l’industrialisation arriva. Le 19ème siècle vit la production d’encre subir des changements. Pour répondre à la demande croissante de la presse et de l’édition, les fabricants ont commencé à utiliser des pigments plus stables et des véhicules plus performants. Les encres à base de solvants ont été créées afin d’accélérer le temps de séchage et d’augmenter la production. C’est à la fin de ce siècle que l’impression offset vit également le jour.

A la fin du 20ème siècle, ce fut le tour de l’impression numérique. De nouvelles encres furent élaborées y compris les encres à séchage UV et les encres à base d’eau. Les préoccupations environnementales étant grandissantes, des innovations dans les encres dites écologiques ont vu le jour.

Au 21ème siècle, ces inquiétudes sur la durabilité et l’écologie perdurent encourageant le développement d’encres plus écologiques (encres végétales, à base d’eau et celles à faible teneur en COV ou composés organiques volatils).

Composition des encres : différences majeures

Quel que soit le type de procédé d’impression, l’encre est généralement composée de quatre éléments de base :

Les pigments ou colorants sont les substances qui donnent à l’encre sa couleur. Celles-ci représentent de 5 à 20 % du mélange ;

Le véhicule (huiles ou solvants) sert à transporter les autres composants et à fixer l’encre sur la surface. Il représente environ 50 à 60 % du mélange ;

Les résines ou liants ont pour rôle de maintenir le pigment en place une fois l’encre appliquée. Ces constituants représentent 15 à 30 % du mélange ;

Les additifs sont ajoutés pour ajuster les propriétés spécifiques telles que la viscosité, le séchage ou encore la résistance. Ils représentent environ 5 à 10 % du mélange.

Les encres traditionnelles ont été formulées à partir d’huiles ou de solvants issus de la pétrochimie ou d’hydrocarbures, comme certaines encres offset ou comme les encres à solvant souvent utilisées dans la flexographie ou l’héliogravure. Ces composés, bien que performants, n’en sont pas moins nocifs pour l’environnement et la santé humaine. Et notamment pour le personnel qui se voit en contact de composants potentiellement cancérigènes.

Toutefois, afin de respecter les législations qui visent à réduire les émissions de composés organiques volatils, à pouvoir se conformer aux nouvelles directives du 1er janvier 2023* et à minimiser l’impact environnemental du secteur de l’imprimerie, des encres plus « vertes » ont vu le jour comme les encres dites végétales et les encres à base d’eau par exemple.

Les premières ne contiennent ainsi pas d’huiles minérales mais des huiles végétales non toxiques : colza, tournesol, lin, soja… Grasses et apportant de belles couleurs, elles sont une bonne alternative à l’encre offset ! Concernant les secondes, elles peuvent contenir jusqu’à 75 % d’eau qui peut remplacer en totalité les solvants. Elles conviennent aujourd’hui à plusieurs procédés d’impression comme la flexographie, l’héliogravure ou encore la sérigraphie et sont généralement moins coûteuses que les encres à solvants.

Ces encres limitent voire suppriment l’émission de composés organiques volatils. Elles répondent donc aux exigences légales et permettent d’améliorer les conditions de travail des employés. Utiliser ce type d’encres peut aussi améliorer l’image de marque de votre imprimerie.

*1er janvier 2023 : interdiction d’utiliser des huiles minérales pour l’impression d’imprimés publicitaires. Tous les autres imprimés graphiques seront également concernés d’ici à 2025.

Les défis associés à l’adoption des encres dites « écologiques »

Bien que cela soit louable, adopter une démarche écologique dans le secteur de l’imprimerie, comporte son lot de défis.

En effet, pour les encres dites végétales, par exemple, il est nécessaire de s’assurer de leur provenance. Cultures intensives et déforestations peuvent être les conséquences de l’utilisation d’huiles végétales dans la formulation de ce type d’encres.

Concernant les encres à base d’eau, une révision des processus d’impression et de vos tarifs doit être effectuée car si les encres à solvants étaient louées pour le temps de séchage rapide, les encres à l’eau sèchent beaucoup plus lentement.

En conclusion

Tout n’est pas tout blanc ou tout noir dans la transition écologique de l’imprimerie. Toutefois, en prenant bien en considération les spécificités de chaque type d’encres, vous serez à même de trouver celles qui vous convient le mieux. D’autant plus qu’ici nous n’avons évoqué que les encres végétales et à base d’eau ! Il faut savoir que pour l’impression numérique, les encres latex ne contiennent pas de solvant et sont majoritairement aqueuses. Et si on considère le nombre d’innovations qui ont déjà vu le jour dans le domaine de l’encre, d’autres ne tarderont sûrement pas à faire parler d’elles ! Les prochaines pourraient d’ailleurs bien être à base d’algues (spiruline) !

L’utilisation de ces encres dites plus « vertes » est tout de même un pas en avant vers un avenir et une imprimerie plus durable.

Pour vous aider à suivre vos coûts, que ce soit pour l’achat d’encres, de feuilles ou de matériaux pour votre imprimerie, un logiciel de gestion est fortement recommandé. Vous pouvez tester notre ERP pour imprimeurs gratuitement en téléchargeant notre version de démonstration.

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L’impression sur matériaux recyclés : enjeux et avantages pour l’imprimerie

Par Pascal Malingue.

Depuis plusieurs années maintenant, le secteur de l’imprimerie a dû prendre un tournant plus « vert ». Il ne s’agit pas d’un effet de mode mais bien une nécessité grandissante. D’après l’article d’Eco-NoteBK, l’industrie papetière serait la troisième industrie la plus polluante. C’est un chiffre qui amène à réfléchir dans un contexte de réchauffement climatique. C’est d’ailleurs ce qui pousse les consommateurs à être de plus en plus attentifs à leurs achats et à leurs impacts sur l’environnement. En effet, ces derniers ne cherchent pas seulement un produit mais également un impact positif.

Pour répondre à ces nouvelles attentes, le monde de l’imprimerie peut se mettre au « vert » en utilisant des matériaux recyclés ou du papier issu de forêts durablement gérées. L’équipe de Cadratin Software souhaite au travers de cet article vous présenter les enjeux et avantages de l’utilisation de tels supports.

Qu’est-ce que l’impression sur matériaux recyclés ?

Si l’on remonte à quelques décennies en arrière, l’impression était loin d’être verte. On ne se souciait pas encore du gaspillage ou de l’impact environnemental. Toutefois, les prises de conscience et le réchauffement climatique ont changé la donne. Et dès les années 90, les premiers écolabels ont vu le jour notamment en 1992 avec la création de l’Ecolabel Européen. Le but de ce dernier était de donner aux consommateurs une indication sur les produits qu’ils pouvaient acheter. Cette indication portait sur le fait que le produit soit respectueux de l’environnement durant son cycle de vie.

Le principe d’utiliser des ressources issues du recyclage pour l’impression est simple : récupérer les matériaux déjà utilisés, leur donner une seconde vie et les réintroduire dans le circuit afin de réduire l’empreinte écologique de secteur de l’imprimerie.

Les enjeux majeurs de l’impression sur matériaux recyclés

Qu’il s’agisse de papier, de plaques publicitaires ou de filaments, l’impression sur (ou de) matériaux recyclés est devenue une nécessité. L’impression 3D, cette petite nouvelle qui se démocratise, l’a bien compris. De plus en plus de bobines contiennent des matières recyclées comme le plastique par exemple. Et la papeterie n’est pas en reste. En France, 60,5 % des papiers sont triés et recyclés d’après CITEO. 90 % des papiers proviennent de ressources durables dont 33,5 % sont issus du recyclage ! Toujours d’après CITEO, « 1 million de tonnes de papiers graphiques recyclées permettent d’économiser 19 milliards de litres d’eau soit 6 400 piscines olympiques. ». Un très beau score qui prouve qu’utiliser du papier recyclé dans le domaine de l’imprimerie permet de faire vraiment la différence contre le dérèglement climatique.

En plus de cet enjeu environnemental, il y a un enjeu économique pour les imprimeurs. Se tourner vers le recyclé requiert une certaine audace entrepreneuriale. Mais comme nous l’évoquions aux prémices de cet article, les consommateurs ne sont plus seulement à la recherche d’un produit mais aussi à la recherche de l’impact positif qu’ils en tireront. Et pour ce faire, les clients sont prêts à payer un prix supérieur pour des produits imprimés respectueux de l’environnement.

Utilisation de matériaux recyclés : avantages et précautions

Vous l’aurez compris, deux enjeux majeurs sont en lice, écologique et économique. Chacun amenant son lot d’avantages. Votre empreinte carbone sera diminuée et vous pourriez améliorer l’image de votre entreprise auprès de vos clients. Ce qui pourra à long terme faire croître la rentabilité de votre imprimerie. En plus, votre choix d’utiliser de tels matériaux pourra également renforcer votre équipe et impliquer davantage vos salariés.

Toutefois, si vous souhaitez embrasser cette route, vous devrez faire attention à la qualité. Le rendu final de vos produits devra toujours rester impeccable malgré l’utilisation de tels éléments. Il vous faudra donc tester et former.

De plus, les consommateurs bien que de plus en plus enclins à tendre vers ce type de produits, restent méfiants face aux entreprises qui se disent « vertes ». Et il est facile de les comprendre avec le nombre de grandes firmes prêtes à jouer du Greenwashing. Afin de leur montrer vos bonnes intentions de nombreux écolabels pourraient vous être utiles et affirmer votre positionnement « vert » !

Et imprimer sur des matériaux recyclés est une chose mais il ne faudra pas oublier de participer à ce propre recyclage ! Chutes, cartons devront être recyclés pour, vous aussi, participer à la régénération de ressources recyclées.

Le dernier point sur lequel nous aimerions porter votre attention, c’est que le recyclage a ses limites. Bien que considérables puisque le papier peut être recyclé en moyenne jusqu’à cinq fois. Malgré tout, la régénération éternelle des matériaux n’est pas possible. Mais il existe d’autres alternatives : utilisation de papier issu de forêts gérées durablement ou du papier conçu le plus écologiquement possible en limitant les impacts liés aux procédés de fabrication (comme le blanchissement par exemple).

Pour conclure

L’utilisation d’éléments recyclés est une nécessité pour notre planète et peut apporter de nombreux bénéfices à votre imprimerie. Pour aller plus loin, nous vous recommandons de lire notre article au sujet des écolabels. D’autres mises en place peuvent être envisagées comme l’utilisation d’encres écologiques, la modification des procédés d’impression et en suivant la consommation énergétique de votre entreprise. Les matériaux recyclés ne sont qu’une première étape d’une démarche plus grande encore.

Afin de vous épauler dans cette transformation, un logiciel de gestion d’imprimerie peut s’avérer d’une grande utilité. C’est pourquoi nous vous proposons de tester notre ERP pour imprimeurs en téléchargement la version de démonstration gratuitement.

Nous espérons qu’au travers de cet article vous aurez compris à quel point un virage vers le « vert » vous permet de jouer un rôle dans la protection de notre planète mais aussi dans la redéfinition de votre industrie.

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Pascal MALINGUE

Directeur Général Cadratin Software, Cogilog et Shop Application